L’équipe type du mois de septembre

Le onze type

Tatarusanu (Fiorentina, 6 matchs, 4 clean sheets, 1 arrêt décisif par match) : En remplaçant Neto, le gardien roumain ne s’attendait point à vivre un tel état de grâce. Hormis sa sortie hasardeuse et sans conséquence face à Icardi dimanche dernier, c’est un sans faute pour le nouveau venu !

Marcos Alonso (Fiorentina, 6 matchs, 2 buts, 85% de passes réussies) : Le jeune espagnol a décidément plus d’un tour dans son sac. Tantôt tireur de coups-francs contre le Milan, tantôt donneur de tournis à Perisic dimanche.

Jeison Murillo (Inter, 4 matchs, 60% de duels remportés, 6 interceptions par match) : La solidité défensive de l’Inter est en grande partie de son fait. Serein comme un vétéran, il impressionne de son talent. La rouste contre la Fiorentina ? Il n’était pas là.

Gary Medel (Inter, 6 matchs, 91% de passes réussies, 2 fois homme du match) : Comme en Copa America, Gary remet le couvert en défense avec les absences de Murillo, puis Miranda. Ce qu’on peut dire c’est qu’il excelle. Le Chilien est juste irréprochable à ce poste.

Alessandro Florenzi (AS Roma, 5 matchs, 1 but, 9 occasions de but créées) : On le connaissait ailier, mais Garcia a eu la bonne idée de le tester sur le côté droit. Selon ses mots, il s’éclate et ça se voit ! Mention spéciale pour son but en Champions League bien qu’il ne rentre pas en compte ici.

Borja Valero (Fiorentina, 6 matchs, 65% de duels gagnés, 92% de passes réussies) : On pensait l’avoir perdu, que nenni, sur cette fin d’été, on retrouve le Borja des deux premières saisons. Pour la plus grande joie des Florentins !

Felipe Melo (Inter, 4 matchs, 1 but, 6 interceptions par match) : Kondogbia était attendu comme la star au milieu mais l’homme de la situation c’est Melo ! Fort de son expérience et de sa malice, il en impose sur le terrain et fait du bien à une Inter en nets progrès.

Valter Birsa (Chievo, 6 matchs, 2 buts, 3 passes décisives, 13 occasions créées) : Surement l’homme qui a permis au Chievo de retrouver du beau football en ce début de saison. Polyvalent et décisif, il est l’un des milieux qui a le plus créé ce mois de septembre pour son équipe.

Lorenzo Insigne (Napoli, 6 matchs, 3 buts, 2 passes décisives, 81% de passes réussies, 18 occasions créées) : Le petit feu follet du Napoli revient fort et s’avère décisif puisqu’il marque sur les deux victoires de son équipe et ouvre le score face à la Juve. Dommage pour sa blessure …

Éder (Sampdoria, 6 matchs, 6 buts, 1 passe décisive, 67% de tirs cadrés) : Deux doublés d’entrée, un statut d’indiscutable annoncé par Ferrero et l’attaquant prend ses aises ! À chaque fois, ses buts ont rapporté des points à la Samp.

Gonzalo Higuain (Napoli, 6 matchs, 5 buts, 1 passe décisive, 56% de tirs cadrés) : Comme pour Éder, Gonzalo porte un Napoli irrégulier sur ses épaules. Ses buts ont rapporté des points et il offre la victoire contre la Juventus. Déjà 5 buts mine de rien, en toute discrétion.

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Remplaçants : Viviano (Sampdoria), El Kaoutari (Palermo), Vrsaljko (Sassuolo), Bonaventura (Milan AC), Pjanic (AS Roma), Jovetic (Inter), Kalinic (Fiorentina)

Paulo Sousa (Fiorentina, 5 victoires, 1 défaite) : Longtemps en ballottage avec Roberto Mancini, le duel de dimanche dernier a validé la victoire du Portugais. S’appuyant intelligemment sur les bases solides mises en avant par Montella la saison passée, il tourne autour du 3-4-3 et du 4-3-3 avec brio, le tout avec une équipe que beaucoup annonçaient faiblarde. Le voilà leader de Serie A avec 15 points sur 18 possibles. Chapeau bas !

Le Flop 3 du mois

Paul Pogba (Juventus, 3 défaites, 22% de tirs cadrés, 4 occasions créés) : Qu’il est loin le Pogba de l’année dernière. Mis en avant depuis le départ de Pirlo, il porte un numéro 10 lourd de responsabilités … qu’il n’assume pas pour le moment. Dommage.

Keisuke Honda (Milan AC, 5 matchs, 0 buts, 0 passes décisives) : Le Japonais attend encore l’heure de son renouveau. À priori, c’est pas pour tout de suite. Mihajlovic va bientôt en avoir assez d’attendre, il est temps de se réveiller. On voit vraiment plus trop quoi dire.

Mirko Valdifiori (Napoli, 4 matchs, 0 victoires, 6 occasions crées) : Oui 0 victoires car le Napoli a gagné quand Mirko ne jouait pas. Un apport famélique au milieu de terrain et une activité en berne, bref, le flop, le vrai.

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