Un point sur le début de saison poussif du Milan AC en Serie A

Par Christophe Malcangi publié le 02 Oct 2017
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Édifié sur un recrutement estival surprenant, si ce n’est « mirobolant », le Milan AC version Li Yong Hong avait donc entamé sa nouvelle saison 2017-2018 sur des bases plutôt satisfaisantes. A l’appui, sa qualification aisément acquise aux phases de poule de l’Europa League, mais également sa 1ère journée de Serie A conduisant à un succès net et propre 3-0. A mesure que des obstacles ont obstrué la route des rossoneri, cette complaisance du début de saison a eu toutefois tendance à s’estomper complètement, au détriment des ambitions jusqu’à ce jour affirmées par certains des administrateurs du club aux commandes. Pour quelles raisons ?

Brumaille et détérioration morale

Car c’est bien dans une brume imposante, carrée et blanche, que le Milan AC s’est peu à peu enfoncé, tandis que de premiers revers importants sont constatés depuis l’entame des hostilités. Les premiers facteurs d’une dégradation psychologique ont forcément été révélés du côté de la Lazio, où la lourde défaite 4 buts à 1 a conduit Vincenzo Montella à procéder à des manœuvres rapides. Exit un 4-3-3 non adapté à son assise défensive et au tout fringant capitaine Leonardo Bonucci, et place à un système plus adapté à chacun, à priori. Code de Promotion Ladbrokes.

Dans le cadre d’un 3-5-2 en cours d’expérimentation, une nouvelle problématique s’est imposée sur de tout nouveaux secteurs de jeu, révélant une absence de solutions de remplacement dans le milieu du terrain (Kessie en unique numéro 8) mais aussi un manque d’automatismes et de certitudes cruel sur le front de l’attaque rossonera. Ainsi, les attaquants Silva et Kalinic ont été jusqu’à ce jour incapables de collaborer à des fins concluantes, une incompatibilité peut-être bien induite par leur rôle analogue de point d’appui. En cette façon, la recette modèle est encore loin d’être trouvée, et le Milan AC paie le prix de ses vérifications changeantes depuis plusieurs semaines.

Du côté de la Sampdoria, les préoccupations ont d’autant redoublé que les blucerchiati ont dominé leur vis-à-vis au cours d’une mi-temps entière, avant de punir logiquement les milanais après plusieurs errances individuelles. Loin d’être nécessairement dangereux ni même emporté par un élan positif, le Milan AC a encore une fois révélé ses lacunes sur un terrain compliqué, et plus rien n’a semblé être suffisamment explicite sur le plan de l’identité du jeu des rossoneri, qui ont plongé les tifosi dans le doute et dans l’ennui après une victoire plus que poussive face à Rijeka (3-2).

Montella, seul fautif ?

Evidemment, il convenait d’admettre qu’un projet technique d’une telle envergure allait forcément devoir comporter ses hauts et ses bas. A ce titre, il est imputé à Vincenzo Montella l’échec de ses nouvelles expérimentations stratégiques, certes, mais une responsabilité essentielle est également attribuée à un groupe dont ne ressort pour le moment aucun leader ni aucun fil conducteur. Contre l’AS Roma, il était convenu que le Milan AC allait devoir disputer un match de haute volée. Toutefois, le groupe n’a pas mené la bataille de tous les instants au cours d’une rencontre déjà élémentaire pour le reste de sa saison, et a été puni sur chacune de ses imprudences. Dans le cas conséquent, il ne serait pas ridicule de s’attendre à une nouvelle année emplie de désenchantements pour le Milan AC, enfin à une bataille plus que douloureuse en queue de wagons des têtes de série de la Serie A… Aux joueurs de prendre la mesure des enjeux.




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Christophe Malcangi

Rédacteur référent pôle news



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