L’aventure de Vincenzo Montella au FC Séville

Par Hugo Calamini publié le 19 Mar 2018
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Avec une saison 2016-2017 plutôt positive et un mercato démesuré, Montella en a déçu plus d’un. Des résultats assez calamiteux s’enchaînent et le club milanais est à cette période que 7e du championnat. Le 28 Janvier 2017, il arrive sur le banc sévillan. L’objectif ? Ramener un jeu dynamique, des résultats et surtout se faire peau neuve. Ce dernier assure que son « modèle de football est un modèle de jeu actif, à travers un esprit de groupe, de la passion qui doit démarrer par chacun des joueurs ». Avec un jeu adapté au football espagnol, Montella a su s’imposer en créant petit à petit un football satisfaisant et convainquant en termes de résultat : aujourd’hui, le bilan s’élève à 15 victoires, 3 nuls et 5 défaites. Plutôt encourageant. Ce qui a également marqué son aventure espagnole sont ses différents succès qu’il a ingénieusement réalisés. En effet, le FC Séville a pu réaliser de bonnes performances contre l’Atlético de Madrid en Coupe d’Espagne (victoires 1-2 et 3-1) par exemple et des victoires contre d’assez grosses équipes comme Malaga ou l’Athletic Bilbao plus récemment. Mais ce qui marque le coup, c’est surtout son exploit contre Manchester United en Champions League qui lui assure une qualification méritée.

« C’était une nuit magique »

Face à des Red Devils inefficaces dans leur jeu, l’entraîneur a fait le grand choix tactique du match en sortant Muriel au profit du français Ben Yedder qui plante un doublé à la 74’ et 78’. L’Italien permet donc à Séville de se qualifier pour la première fois pour les quarts de la Champions League : « Si c’était le jeu qui pouvait écrire l’histoire, je suis fier d’en avoir fait partie. Nous avons gagné un match prestigieux dans un stade spécial. C’était une nuit magique ». Il en profite également pour revenir sur les différentes critiques qu’ont pu lui laisser certains de ses anciens joueurs milanais, en particulier Franck Kessie : « Selon les joueurs que je j’entraine aujourd’hui, le travail est dur… Cependant, je n’ai aucun regret ni aucun remords. J’étais un entraîneur différent de ce qu’ils cherchaient ». Une belle leçon de vie.

A présent, les enjeux sont de taille. Séville a hérité du Bayern de Munich aux tirages des quarts. Un adversaire « difficile qui a toujours envie de gagner » selon le technicien italien tout en précisant que « ce sera un match compliqué ». Malgré des pronostics en sa défaveur, Montella a prouvé qu’il avait plus d’un tour dans son sac. Méfiance. De plus, le jeu espagnol est sans aucun doute celui qui lui correspond le mieux, jusqu’à maintenant. Un véritable déclic. « L’Aeroplanino« , comme on l’appelait souvent lorsqu’il était encore joueur, retentera-t-il le même exploit ? Réponse le 03 Avril.



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Hugo Calamini

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