J-1 Napoli-Shakhtar Donetsk : une rencontre décisive, des cadres à la hauteur, qui pour remplacer Koulibaly ?

Aucun droit à l’erreur

Début septembre, personne n’aurait pu imaginer que cette rencontre revêtirait un enjeu de taille pour les Napolitains. Après quatre journées dans cette phase de groupes de la Champions League, le leader de Serie A fait pâle figure et pointe à six longueurs d’un surprenant Shakhtar. Certes, les Partenopei ont déjà joué leurs deux matches contre Manchester City. Il n’empêche qu’il n’y a qu’une seule option possible : pour continuer à y croire, la victoire est impérative. Tout autre résultat reversera à coup sûr le Napoli en Europa League… Alors, autant se donner les moyens de remonter la pente.

La confiance côté Napoli

Cette confrontation, c’est aussi l’opposition de deux clubs en tête de leurs championnats respectifs, et aux bilans comptables impressionnants. Pour le Napoli, ce n’est pas compliqué : après treize rencontres, il est toujours invaincu et sort d’une victoire convaincante face à un gros du Calcio, le Milan AC. Néanmoins, le Shakhtar n’a rien à lui envier, puisqu’il caracole en tête du championnat ukrainien avec sept points d’avance et après avoir établi une série de treize matches consécutifs sans défaite. Série rompue justement ce week-end après la défaite face à Olexandria (1-2). Perte de vitesse des orange et noir ? Peut-être, à moins qu’ils n’aient déjà la tête au San Paolo…

Le réveil des cadres ?

L’homme en forme du moment, c’est Insigne. Mais ses compères en attaque ne traversent pas une période flamboyante. On attend en effet un retour en forme de Dries Mertens et José Callejón en Champions League. C’est le moment pour eux de briller : sur le dernier mois, Mertens n’a inscrit « que » trois buts, en deçà de sa moyenne habituelle. Du côté de Callejón, c’est encore plus inquiétant : il n’a scoré qu’à une reprise toutes compétitions confondues depuis un mois et demi. Quant à Hamsik, il ne cesse d’être critiqué pour ses performances déclinantes. Autant dire que ce match décisif représente une belle occasion de briller… Au Shakhtar en revanche, Bernard a marqué six fois en un mois, Ferreyra et Marlos aussi…

Un arbitre bien familier

L’arbitre de cette rencontre sera Damir Skomina, qui n’a arbitré que trois matches européens du Napoli dans sa carrière, pour un ratio de 66 % de succès. Il reste toutefois un visage bien connu des Napolitains, qu’il a arbitré deux fois en cette année 2017. Il était en effet au sifflet lors du huitième de finale aller de C1 perdu contre le Real Madrid (3-1) en février dernier, et lors du barrage retour contre Nice en août pour une victoire 2-0.

Quelles compos ?

Pour cette rencontre, le Shakhtar devrait s’avancer avec plus ou moins la même ossature que celle qui avait réussi le coup gagnant lors de l’aller en septembre. Dans un 4-2-3-1, les indéboulonnables seront présents, le gardien Pyatov comme le trident brésilien Taison-Bernard-Marlos en soutien de Ferreyra. Le capitaine emblématique Srna sera lui absent, toujours suspecté de dopage et à la carrière en suspens. Au Napoli, le 4-3-3 sera de mise, avec quelques incertitudes en défense. Dans le couloir gauche, Rui part pour être titulaire, à moins que Maggio et son expérience ne soient préférés, sans oublier Hysaj, qui a parfois évolué dans cette position. Koulibaly étant suspendu, il reste aussi un poste à pourvoir en défense centrale. C’est Maksimovic qui semble tenir la corde devant Chiriches pour s’installer aux côtés de Albiol.

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