Honda, une image de marque ?

Par Guedid Mohamed publié le 09 Août 2015

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Comme voulu par Mihajlovic, le mercato du Milan est en train de se faire en deux temps. D’abord les premières semaines du mercato avec les arrivées de Bertolacci, Luiz Adriano, Bacca ou encore José Mauri, puis une seconde phase pas encore débutée qui consistera à faire les derniers réglages après avoir bien évalué les forces en présence. Les entraînements éprouvants du coach serbe et les campagnes de matchs amicaux ont semble-t-il mis les idées en place à l’ancien mentor de la Sampdoria. Au programme donc pour les responsables du mercato, dégraissage et derniers ajustements. Selon certaines indiscrétions, le Japonais Keisuke Honda, aux performances en dents de scie depuis son arrivée, ne serait plus dans les plans de Miha, du moins pas dans les premiers. Malgré un dispositif tactique enfin adapté à ses points forts, Ménez, Bonaventura ou Suso lui sont vraisemblablement préférés pour leur explosivité.

Le poste de trequartista bouché ou du moins mis à rude concurrence, et le natif d’Osaka tenant à se sentir important pour le bien de son football, ses agents ont rencontré Galliani pour en avoir le cœur net. Pour le Milan, il est clair que ce n’est pas un indésirable, toutefois vouloir garder un joueur loin d’être indispensable, dans la force de l’âge qu’on pourrait donc revendre en échange d’un petit pactole suggère l’existence d’objectifs éloignés du simple cadre sportif. Et si depuis le début la permanence de Honda au sein du Milan n’était que pour l’image de marque qu’il véhicule en Extrême-Orient et plus particulièrement dans son pays d’origine ? Si les bénéfices de la marque Honda surpassaient à terme la valeur du joueur dans le marché footballistique ? Toutes ces questions et bien d’autres se posent, alors que les grosses écuries anglaises que sont Tottenham et Everton sondent le terrain en ce moment même pour voir ce que Honda peut leur apporter sur et en dehors du terrain.