Handanovic, il est toujours en forme !

Par Giuliano Depasquale publié le 17 Déc 2017
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Sans la moindre expression, casquette parfois vissée sur la tête, cela fait longtemps qu’Handanovic n’est plus un inconnu en Italie, et même en dehors. Bien sûr, ce n’est pas son style à la Thomas Price qu’il sort au moindre rayon de soleil qui lui permet de se démarquer parmi les gardiens, mais bien son talent. Qu’on le veuille ou non, il fait partie de l’histoire de l’Inter, même s’il ne s’agit pas de la période la plus glorieuse du club. Le Slovène a toujours été présent pour garder les filets des Nerazzurri, même quand la défense se composait de Campagnaro, Vidic, Jonathan et Dodo’ et que le club était au plus bas. Évidemment, il n’était pas non plus capable d’éviter à lui seul les piètres résultats du groupe et ses prestations n’étaient pas toujours de classe mondiale. Deux principaux défauts collent à la peau du portier : ses relances au pied et sa mauvaise manie de ne pas plonger vers le ballon quand il lui semble inatteignable. Pourtant, et malgré ses 33 ans, il semble s’être amélioré sur ces points-là. De quoi en faire un gardien parfait ? Non, bien qu’il fasse certainement partie des meilleurs à son poste, et ce depuis deux ans. La seule chose que les Interistes peuvent regretter est son pouvoir magique au moment d’un penalty, qui s’est assez bien estompé depuis quelques temps. Déjà excellent pour ensorceler le tireur, à l’époque de l’Udinese, il est même allé jusqu’à en parer cinq sur sept en 2014/2015. Depuis, il n’a réussi à sortir que trois ballons sur un total de seize tentatives.

Encore indétrônable

Cette saison, de nouveau, Handanovic est étincelant avec l’Inter, et ça se vérifie tout aussi bien au niveau des statistiques. Même si Spalletti peut compter sur Skriniar, son nouveau mur en défense, il ne faut pas oublier l’énorme contribution que le gardien apporte. Actuellement, l’Inter n’a encaissé que 13 buts en 17 matchs. Mine de rien, il ne faut remonter qu’en début de saison 2015/2016 pour retrouver la Beneamata avec une si grande efficacité défensive. À l’époque, les hommes de Mancini n’avaient même encaissé qu’à neuf reprises, après seize journées. C’est aussi un exploit au niveau des clean sheets : huit en dix-sept journées, alors que l’Inter n’en avait réalisé que neuf pour l’ensemble de la saison passée. Et alors que l’attaque fait des étincelles à chaque match, Handanovic s’octroie le rôle le plus important lors des rares moments où Icardi, Perisic et Candreva n’arrivent à rien devant. Si son implication a déjà été très importante contre le Napoli, avec quatre arrêts, le Slovène s’est surpassé sur le terrain de la Juventus, avec sept interventions. Encore combien de temps Handanovic gardera-t-il son immunité ? Vu ses performances, et son récent renouvellement jusqu’en 2021, il devrait au moins passer la saison prochaine tranquille, si tout va bien pour lui physiquement. De toute façon, l’âge n’a pas vraiment d’importance pour les gardiens (hein Gigi?). En attendant, le public nerazzurro continue de savourer les arrêts de son « Batmanovic », chaque semaine.




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Giuliano Depasquale

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