Les enseignements d’Albanie-Italie

Par Anthony Maiorano publié le 10 Oct 2017
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Suite à l’humiliant partage des points concédé face à la Macédoine, le sélectionneur Ventura ne confirme pas le 3-4-3 face au collectif albanais dirigé par Christian Panucci et remet sur la table son 4-2-4 de la discorde avec les introductions de Spinazzola, Candreva et Eder. Gagliardini et Parolo, insuffisants lors de l’ultime opposition, sont quant à eux confirmés au milieu de terrain. Obligée de s’imposer afin de s’éviter toute mauvaise surprise lors des barrages, la Nazionale était attendue au tournant.

Un jeu dénué de toute créativité

Orpheline de certains cadres, dont les éternels convalescents Marchisio et Verratti ainsi que des récents forfaits De Rossi ou encore Pellegrini, l’entrejeu transalpine fut animée par un duo plutôt singulier. Si un léger mieux de leur part a toutefois été aperçu, Gagliardini et Parolo ont les moyens de proposer un contenu de tout autre calibre de ce qu’ils nous ont mis en exergue lors de ces deux dernières rencontres, surtout lorsque l’on analyse les performances de choix réalisées par Parolo en club. Leur manque d’influence et d’impact dans le jeu doivent faire réfléchir. Hier soir, par exemple, uniquement sept ballons ont été échangés entre les deux bonhommes, sans parler des innombrables approximations techniques, mauvais choix et manque de lucidité lors de l’avant-dernière passe. Censés se muer en véritables architectes, les deux joueurs ont été en deçà des attentes. Ajoutez à cela la récente annonce de retraite d’un des meilleurs milieux relayeurs de l’histoire de la Nazionale tel que son Altesse Pirlo et les inquiétudes vous envahissent soudainement.

Insigne et les espoirs placés en lui

Interrogé en zone mixte de manière amusante sur son nouveau rôle de… latéral gauche, l’ailier napolitain a botté en touche en affirmant « être à entière disposition du coach et de ses choix« . Si le 4-2-4 l’oblige à fournir plusieurs efforts en matière de repli défensif, Insigne n’en reste pas moins un élément redoutable lorsqu’il décide d’affronter son cerbère en pleine vitesse. N’hésitant pas à revenir gratter des ballons jusqu’au rond central, le numéro 10 de la Nazionale paraissait être le seul à pouvoir changer le cours des choses. Si à certaines reprises il a manqué de justesse dans la zone dite de vérité, son apport offensif et son côté imprévisible ont néanmoins gêné à mille et une reprises l’arrière-garde albanaise. Si le talent du feu follet est bien connu, l’on a cependant cette impression chronique qu’il joue avec le frein en sélection.

Candreva, toujours lui

Souvent décrié pour sa nonchalance et son irrégularité, Candreva adore se faire détester avant de prendre le soin de remettre tout le monde d’accord. Pour sa cinquantième sélection, il délivre tout un peuple à vingt minutes du terme qui ponctue une prestation certes non transcendante mais de qualité. Déjà un des meilleurs (ou le moins pire) lors de la fessée espagnole ou encore face à l’Israël, l’Interiste prouve une fois de plus qu’actuellement, la Nazionale ne peut pas se passer de lui.

Et maintenant ?

La Squadra Azzurra, lors du tirage au sort des accouplements des matchs de barrages (prévu le 17 octobre prochain), sera placé dans le premier chapeau, ce qui lui permettra d’éviter certaines grosses écuries même s’il ne faudra bien évidemment sous-estimer personne. Les matchs aller auront lieu le 9 novembre tandis que les retours seront fixés au 14 novembre.




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Anthony Maiorano

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