DOSSIER : Balotelli, l’histoire de l’enfant terrible italien. La révélation de San Siro (1/4)

Par Cesco publié le 04 Jan 2019
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Avant de faire la pluie et le beau temps de l’actualité du football italien, Mario Balotelli a fait ses gammes à Lumezzane au sein de la troisième division italienne. Un parcours éblouissant et une personnalité déjà hors du commun qui n’en finissait plus de surprendre ses proches que vous pouvez retrouver dans un article de Valentin Pauluzzi, parti rencontrer ceux qui ont fait l’attaquant fantasque.

L’Inter et l’explosion

Lorsque Mancini le fait venir en 2006 à l’Inter, personne ne le connait vraiment, ni ne s’y intéresse. Pourtant Balotelli ne tardera pas à rentrer dans la cour des grands. Souvent appelé pour s’entrainer avec les A alors qu’il évolue régulièrement avec la Primavera du club, il connaitra d’abord une première minute de jeu face à Cagliari en décembre 2007 en remplaçant Suazo (victoire 2-0). Une sorte de récompense pour un talent qui saute aux yeux des observateurs mais qui n’aura pas encore le temps de s’exprimer. Son premier fait d’arme surviendra quelques jours plus tard face à la Reggina en Coppa Italia. Un Mario Balotelli survolté, aligné d’entrée par un Roberto Mancini aux côtés de Crespo et Solari, s’offrira un doublé pour une victoire 4-1 de son équipe. San Siro trépigne d’impatience et veut voir évoluer cette nouvelle promesse dans son antre mais c’est à nouveau à l’extérieur que l’italien brillera.

En janvier face à la Juventus, il réalise une prestation majuscule en faisant vaciller une Vieille Dame qui n’a plus toute sa splendeur. Un doublé salvateur dont le but du 3-2 d’une volée en pivot après un contrôle orienté, qui permet à l’Inter d’aller en finale et à lui, de valider sa place dans le groupe. Il évoluera alors régulièrement en équipe première, se faisant son trou parmi les Ibrahimovic, Cruz, Crespo, Suazo à seulement 17 ans. Impressionant ? Non grandiose.  Son premier but à San Siro arrivera bien entendu, face à la Fiorentina sur un service de Julio Cruz (victoire 2-0). L’histoire d’amour débute alors lors d’une demi saison ou il disputera 15 matchs et inscrira 7 buts. Des buts qu’il ne célèbre que très peu avec cette fameuse réplique : « Je ne célèbre pas mes buts car c’est mon métier. Vous avez déjà vu un facteur hurler de joie parce qu’il livre son courrier ? »

La confiance d’un coach

Un Italien de 17 ans qui brille d’entrée, ce n’était pas arrivé depuis longtemps en Italie, qui plus est à l’Inter. Le secret de cette réussite, Balotelli la doit à son coach mais aussi mentor avec qui il entretiendra une relation aussi tumultueuse que victorieuse lors des nombreuses escales de sa carrière. « J‘ai débuté à 16 ans en Serie A, alors pourquoi ne pas lui donner sa change à 17 ? Ca me plait de faire jouer les jeunes et il faut avoir ce courage« . Des déclarations prophétiques, 10 ans avant d’entrainer la Nazionale pour un Roberto Mancini qui a su trouver les mots et la clefs du succès pour faire briller sa pépite. La saison 2008/2009, sans Mancini parti est assez identique à la première. Une gestion en douceur dans un premier temps pour un Mourinho qui doit également gérer un groupe ambitieux et un Balotelli qui a faim de buts. La première partie de saison est discrète tandis qu’en février, nouveau réveil, nouveau but à la Juve, doublé à l’AS Roma et 8 buts qui permettent à l’Inter de poursuivre son épopée vers un nouveau scudetto. Fin 2009, Milito arrive, Eto’o aussi, Balotelli reste, c’est le début des emmerdes, avec un cap à passer pour lequel Mario n’aura jamais assez de maturité ou de caractère afin de surmonter toutes les difficultés qui y sont liées.

A lire ou à relire : le dossier Balotelli : l’enfant terrible du football italien :

1. La révélation de San Siro

2. Première déboires et le maillot de trop (à suivre)

 




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