Dalbert, le latéral gauche tant attendu de l’Inter

Par Giuliano Depasquale publié le 09 Août 2017

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Les supporters n’y croyaient plus, tellement les négociations semblaient interminables, mais on y est enfin : Dalbert est un joueur de l’Inter. Le prix de son transfert s’élève à 20M d’euros + bonus, avec un salaire d’un million par an pour le joueur. Le chèque sorti pour s’attacher ses services peut être considéré comme un peu gros, à l’inverse du salaire qui est assez raisonnable, alors que le poste de latéral gauche ne sera pas sien aussi facilement. Pour le moment, le Brésilien n’est que pressenti pour remplacer Ansaldi, il devra surtout le mériter, et d’autant plus avec un entraîneur sans pitié comme Spalletti. Mais que Dalbert se rassure, son profil a tout pour coller avec le système que veut imposer le nouveau coach. Si le comparer à Maicon, comme s’en donnent à cœur joie certains médias italiens, serait aller un peu vite en besogne, force est de constater qu’il possède les caractéristiques offensives propres à son pays. À l’aise aussi bien en défenseur latéral qu’en terzino, Dalbert permet une plus grande maniabilité dans le jeu de Spalletti, au cas où une défense à trois devait à être installée. Il compléterait ainsi les capacités de D’Ambrosio, lui aussi polyvalent sur son côté droit.

De la vivacité, mais des centres à travailler

De gros débuts, plusieurs creux, mais des prestations globalement très convaincantes (0 but, 4 assists) : tel est le rapide bilan de la seule et unique saison de Dalbert avec Nice. De prime abord, il ne semble pas apporter la révolution attendue dans le couloir gauche, surtout quand on sait qu’il a bien du mal avec les centres, alors qu’il s’agit justement d’un point important dans le jeu interista, qui a fortement fait défaut l’an passé. Néanmoins, le jeu que Spalletti chercher à imposer se veut très incisif, avec des actions qui peuvent faire mal à tout moment, ce que représente bien le Brésilien. Doté d’une belle vitesse, ainsi que d’une grande explosivité, il est capable de dribbler un homme ou deux en ligne droite pour faire basculer la partie. Mais pas de Joga Bonito chez Dalbert, non, il va plutôt effectuer des feintes de corps et pousser le ballon en sprint pour se détacher de ses adversaires. Pour ce qui est de ses atouts défensifs, disons qu’il n’a pas peur d’aller au physique, quitte à ramasser un carton. Ses tacles en pleine course sont assez osés et son efficacité en un contre un n’est pas flamboyante, même s’il peut très bien récupérer le ballon et être à l’origine d’une contre-attaque destructrice. À presque 24 ans, qu’il aura en septembre, Dalbert n’est, certes, pas un joueur accompli, mais ses qualités sont plus que suffisantes pour aider l’Inter à retrouver les sommets. Son potentiel est énorme, il ne reste plus qu’à voir de quelle manière il va l’exploiter.