Ciao Palacio!

Par Pierrick Dujardin publié le 30 Mai 2017
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Dernier match de la saison côté nerazzurro, cet Inter-Udinese va certainement marquer la fin d’une ère pour le club de la capitale. Alors que le Suning souhaite produire une véritable révolution, beaucoup de joueurs vont quitter le navire. L’un d’entre eux n’est autre que Rodrigo Palacio. Rentré à la 56ème minute du match, le vieillissant argentin a vu son temps de jeu considérablement diminué ces derniers temps; ce dernier ne faisant pas le poids face à un Mauro Icardi toujours aussi impressionnant (24 buts en championnat). Après 5 saisons passées à l’Inter, Palacio ne laissera pas l’image d’un trentenaire sur le déclin. Adoré par les supporters nerazzurri, cet attaquant réputé pour sa vivacité et son apport offensif fait partie de ceux qui ont fait face aux déboires sportifs de l’Inter sans jamais baisser les bras. Honnête, travailleur et attachant,  l’argentin a régalé les nerazzurri par certaines prouesses dont il a le secret. Si cette saison 2016/2017 ne lui aura permis d’inscrire que 2 buts en Europa League et en Coppa, les tifosi sauront pardonner ce joueur pour qui le respect du maillot a toujours été primordial.

Un déclin inévitable

Malgré des débuts réussis lors de son arrivée à l’Inter, Palacio va peu à peu perdre de sa superbe devant le but. Meilleur buteur du club en 2013/2014 avec 19 réalisations toutes compétitions confondues, l’Argentin n’aura pas su conserver son rôle de leader offensif; à l’image de ses 10 buts en Serie A lors des 3 dernières années. Le bilan de cette saison est sans équivoque pour l’attaquant de 35 ans: barré par le prodigieux Icardi, incapable de se démarquer des autres remplaçants tels que l’Italien Eder, Palacio ne rentrait tout simplement pas dans les plans d’une Inter pourtant à l’agonie pendant une bonne partie de la saison. Avec un total de 20 matchs joués pour seulement 2 petits buts, le joueur réputé pour sa longue tresse n’a pas convaincu. D’ailleurs, les différents coachs passés sur le banc milanais ne lui ont pas permis de montrer ce qu’il pouvait encore faire, et ce malgré une bonne volonté propre au joueur. Inutile de se le cacher: à l’aube d’une nouvelle ère pour le club lombard, Rodrigo Palacio ne représente pas l’avenir du club. Pourtant, l’argentin laissera un bon souvenir chez bon nombre de nerazzurri.

Un combattant fier de ses couleurs

Auteur de 58 buts en 166 matchs avec l’Inter, l’Argentin transféré en provenance du Genoa en 2012 s’est illustré à de nombreuses reprises sous le maillot bleu et noir. Attaquant vif, précis et doté d’un pied droit talentueux, Palacio a su gagner le respect des nerazzurri par des prestations remarquables. Parmi ces faits d’armes, la madjer permettant à l’Inter de remporter le Derby della Madonnina en 2013 reste sans doute le moment le plus mémorable de son passage dans la capitale lombarde. Aussi performant que surprenant, l’attaquant aura même jouer le rôle de gardien face au Chievo lors d’un match de Coppa  en 2012. Toujours respectueux envers les couleurs qu’il défend, Palacio a fait preuve d’un attachement plus poussé pour le club milanais, n’ayant pas hésité à affirmer en 2013: « Je suis en équipe nationale grâce à l’Inter« . Si Palacio n’a jamais eu le statut d’une star, son attitude sur le terrain a toujours été irréprochable. Après 5 années de dur labeur, il est temps pour Palacio de retrouver un défi dans lequel il pourra s’épanouir. Ciao Palacio!




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