Chiellini, enfin…
Il est là, enfin. « Enfin un » même pourrait-on dire. Un quoi ? Un joueur qu’Antonio Conte récupère en vue de l’Euro, après des semaines à constater les dégâts en matière de forfaits, essentiellement au milieu de terrain (Marchisio, Verratti…). De qui parle-t-on alors ? De Giorgio Chiellini pardi, que l’on a plus revu en continu depuis février 2016 pour cause de pépins physiques divers et variés. Si sa Juventus a fait du chemin pendant ce temps, on ne peut hélas en dire autant de la Nazionale, qui a alterné le bon (en amical face à l’Espagne) et le franchement inquiétant (quelques jours plus tard face aux Allemands). »Gorilla » ne viendra aucunement combler les absences au milieu et le manque de stars en puissance devant, c’est clair, mais Conte récupère là néanmoins l’un de ses joueurs de base et un véritable guerrier, ce qui pourrait ne pas être de trop dès le premier tour, notamment lors de l’entrée en lice des Azzurri face à la Belgique. Le défenseur turinois revient d’ailleurs dans un timing relativement propice pour être d’attaque physiquement au Championnat d’Europe, puisqu’il reste encore à son club deux matchs à disputer (l’ultime journée de championnat et la finale de la Coupe), de quoi retrouver un tant soit peu de rythme avant de switcher très rapidement sur la sélection (les derniers matchs de préparation se tiendront en effet le 29 mai et le 6 juin).
Le déclic fraîcheur ?
On espère quand même que les jambes vont suivre la tête, d’autant que les choses semblent avoir été bien faites, puisque la Juve n’a manifestement pas accéléré outre mesure son retour à la compétition, s’appuyant depuis un moment sur la triplette défensive Barzagli-Bonucci-Rugani. Si le retour de Chiellini pourrait permettre selon toute vraisemblance à Conte de s’appuyer sur le trio défensif que celui-ci avait façonné lors de ses années turinoises, la fraîcheur physique sera un facteur clé en cas d’aventure au long cours dans cet Euro. Pour rappel, cette édition 2016 diffère de la précédente quant au nombre de tours à disputer (avec l’ajout de huitièmes de finale), et la finale 2012 laisse entre autres l’image d’une Nazionale sur les rotules. Avec un Chiellini qui devrait monter en puissance si tout va bien (quoiqu’un peu maudit ces derniers temps), un Barzagli et un Bonucci fortement mis à contribution par la Juve tout au long de la saison (et dont l’utilisation devra être optimisée), l’équation qui se présente au staff n’est pas des plus simples, mais cela dit elle plus facile que celle du milieu de terrain.
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