CDM 2018 : Le baromètre des sélectionnables italiens

Par Paolo Del Vecchio publié le 05 Sep 2017
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Le Mondial arrive à grand pas, encore faudra-t-il s’y qualifier. Nous débutons ce baromètre avec le meilleur et le pire des sélectionnables italiens, du début de saison jusqu’au match face à l’Espagne.

Les +

Insigne

Peut-être l’italien le plus en forme en ce début de saison. L’arrivée de Sarri au Napoli l’an passé et le passage du 4-2-3-1 au 4-3-3 l’a définitivement placé parmi les meilleurs joueurs à son poste. Créatif, percutant, le rôle d’attaquant gauche le sublime, déchargé des tâches défensives qu’imposait le système de Benitez. Il a commencé le championnat (et la Champions League face à Nice) sur les mêmes bases que celui écoulé. Seul bémol, sa prestation face à l’Espagne dans un rôle qui ne l’a que très peu mis en valeur. Il est cependant l’héritier légitime pour endosser le numéro 10 de Totti et Baggio et si la nouvelle Nazionale doit se construire autour d’un joueur, c’est lui.

Belotti

Un seul but en deux matchs de championnat, mais quel but ! Une retournée digne d’un jeu vidéo, ajoutée à une passe décisive face à Sassuolo. Également l’un des seuls à se montrer dangereux face à l’Espagne malgré le peu de ballon qu’il a pu exploiter. Lui aussi repart sur des bases solides et quand on le voit jouer, on se dit que cela fait bien longtemps que l’Italie n’a pas eu un attaquant de pointe aussi fort. On est pas loin de penser qu’il vaut finalement les 100 millions d’euros de sa clause libératoire au Torino … À suivre cette saison.

Cutrone

Un mot tout de même sur la révélation de ce début de saison, Patrick Cutrone. Buteur en matchs de préparations estivaux, il a réitéré en barrages d’Europa League ainsi qu’en Serie A ! La jeune pousse de 19 ans a convaincu Montella de le titulariser aux dépens d’Andre Silva, nouveau numéro 9 « vedette » des rossoneri. Même s’il devra encore prouver beaucoup de choses avant de goûter à la Nazionale A, il est sélectionné avec l’Italie U21 de Luigi Di Biagio et nous sommes impatients d’en voir d’avantage.

Les –

Verratti

Si certains médias français ont remis en question les derniers sélectionneurs italiens pour « préférer des Giaccherini et Parolo » au petit parisien, ceux qui suivent la Nazionale savent que Verratti, bien que présent en Nazionale depuis maintenant cinq ans (15 août 2012!), ne s’est toujours pas imposé comme leader de l’équipe. Un temps extraordinaire au PSG, il avait l’excuse de la jeunesse et de la pression qu’imposaient les Pirlo, De Rossi ou autres Marchisio pour justifier des prestations souvent moyennes, mais cette fois, même son propre club le somme de retrouver une condition physique digne d’un joueur de haut niveau. Sa prestation face à l’Espagne illustre bien son début de saison : pas prêt physiquement, peu inspiré, souvent débordé par les évènements. Il est temps de se reconcentrer sur le football, à moins qu’il négocie une nouvelle revalorisation salariale ?

Les blessés…

Une nouvelle fois, l’Italie ne peut compter sur tous ses meilleurs éléments puisque les très fragiles Chiellini et Marchisio sont forfaits pour ces deux matchs de qualifications au Mondial face à l’Espagne et Israël, tout comme Romagnoli et Bonaventura, entre autres. Après un Euro 2016 disputé (avec brio!) avec un milieu de terrain décimé, on ne se souvient plus de la dernière fois où la Nazionale a disposé d’un effectif au complet. Espérons que les troupes soient en formes au moment des barrages, en novembre prochain, pour un premier pas vers le Mondial russe …




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