Bilan de la saison 2017/2018 : Napoli (deuxième partie)

Par Nicolas Soldano publié le 20 Juin 2018
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TOP 3

Kalidou Koulibaly : Une saison de patron. Rien de plus, rien de moins. Le roc sénégalais nous a gratifié d’une saison de confirmation au plus haut niveau après avoir déjà tout emporté lors de la dernière édition de Serie A. Avec une attitude ressemblant de plus en plus à une forme de leadership de solidité, Kalidou a pris encore plus de poids au sein du club. Décisif défensivement dans les grands matchs, et même parfois offensivement (contre la Lazio, la Juventus…), il toque clairement à la porte des meilleurs du poste en Italie. Cinquième défenseur de Serie A réussissant le plus de tacles et coupant le plus de transmissions, ces statistiques sont franchement remarquables quand on sait que son équipe ne laisse pourtant que très peu la balle à l’adversaire. C’est également sa saison la plus prolifique en buts avec 5 réalisations au compteur. Mais là où l’on voit son influence grandissante sur le jeu, c’est en constatant qu’il est le deuxième joueur tous postes confondus ayant réussi le plus de passes cette saison en Europe derrière Otamendi. Si seulement il était resté un peu plus longtemps avec ses coéquipiers contre la Fiorentina

Lorenzo Insigne : Dans la continuité de sa saison précédente, Insigne prend à bras le corps son rôle de leader technique sur le terrain et de cadre dans le vestiaire, avec notamment sa place de sous-capitaine derrière Marek Hamsik . Toujours aussi imprévisible dans le dribble, il a cette saison dévorer son aile gauche à pleine dent. Des statistiques un peu moins gonflées que la saison dernière (13 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues) mais une influence dans le jeu toujours aussi importante (élu 7 fois homme du match). Il a maintenu la ligne d’attaque napolitaine à flot malgré les passages à vide de Mertens et Callejon.

Allan : Certainement le joueur le plus performant de la saison napolitaine en terme de production et de régularité. Cette saison, l’homme de main du milieu de terrain à tout fait, et bien. Pressing, tacles, récupérations, dribbles, remonté de balle, passes courtes millimétré, on se demande sur quel site le brésilien achète ses packs de 12 poumons recyclables. Le milieu de terrain défensif azzurro a réalisé sa meilleure saison depuis son arrivée, une saison tellement énorme qu’il a fini par se faire remarquer, lui l’éternel homme de l’ombre. 4 buts, 5 passes décisives, deuxième plus gros tacleur de Serie A (dixième d’Europe), Allan est certainement passé dans une autre dimension cette année.

 

FLOP 3

Emanuele Giaccherinni : Après une première saison en Campanie déjà pas loin de l’année sabbatique, il n’aura pas fallut attendre six mois cette saison pour que l’italien se rende compte qu’il perdait son temps au Napoli. Exit l’escapade napolitaine, il demande son transfert pendant le mercato d’hiver et atterri au Chievo pour finir la saison. Effectivement, Maurizio Sarri l’a toujours considéré à peine comme le remplaçant du remplaçant en attaque (vingt matchs en deux ans dont… un seul comme titulaire). En même temps, le milieu italien n’a pas franchement œuvré pour renverser la vapeur : entrées en jeu insipides, peu d’implication dans le groupe, faible envie apparente à l’entrainement, bref une fin en queue de poisson annoncée.

Vlad Chiriches : Pas une grande saison de la part du roumain, c’est le cas de le dire. Seulement 7 titularisations en championnat, et des prestations souvent en dilettante. Préféré à Tonelli dans la rotation par Sarri car meilleur à la relance, il a en revanche beaucoup moins surnagé au niveau de son placement et de ses interventions, obligeant Koulibaly à énormément compenser ses erreurs. Il est clairement le reflet du manque de banc napolitain notamment au niveau défensif.

José Callejon : Alors oui, qualifier l’espagnol de « flop » pourrait sembler très sévère, notamment au niveau satistique (10 buts, 10 assists) mais dans le jeu, Callejon nous avait vraiment habitué à mieux. Toujours aussi bosseur défensivement, il aura été souvent en difficulté offensivement parlant, avec notamment un grosse période de disette (14 matchs sans aucun but ni aucune passe décisive, soit quasiment 2 mois et demi). Cette saison il aura eut tendance à complètement disparaître dans les grands matchs et pendant ceux où l’équipe était mal engagée. Et pour une année de course au scudetto, avoir un attaquant aussi irrégulier ne peut être que rédhibitoire, et cela à pesé.




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