Le bilan à la mi-saison : Juventus

Ce qui a fonctionné

Le milieu à trois avec Matuidi : S’il y a bien une réelle satisfaction dans le onze de départ de la Juventus, elle concerne bien ce milieu à trois avec le Français arrivé du PSG cet été. Alors que beaucoup doutaient de sa capacité à s’intégrer chez les bianconeri, Blaise Matuidi a démontré toute sa polyvalence en se mettant au service de l’équipe aux côtés de Khedira et Pjanic majoritairement. Un trio qui se complète à la perfection et qui semble être la meilleure solution actuelle pour Allegri, quitte à pousser Dybala sur le banc.

La transition de la B-BBC : La retraite annoncée de Buffon et sa blessure au mollet, la déconvenue face à la Suède et les annonces de fin de carrière internationale de Barzagli, le départ de Bonucci, la Juventus avait quelques raisons de trembler pour son arrière garde réputée si forte. Et pourtant, malgré quelques ajustements en début de saison, la Vieille Dame a retrouvé des certitudes, avec un Szczesny rayonnant et une charnière Benatia-Chiellini qui apporte plus que des satisfactions. La Juventus reste désormais sur 11 matchs sans défaites toutes compétitions confondues (10 victoires et 1 nul) pour 1 seul but encaissé, c’était face à l’Hellas (victoire 3-1). Solide.

Un caméléon tactique plus si modulable : Alors que la Juventus passait souvent d’une défense à 4 à une défense à 3 avec beaucoup de changements de postes, cette saison, le changement se fait au milieu passant d’un 4-3-3 à un 4-2-3-1 avec Dybala. Mais c’est dans l’effectif que les changements se font plus ressentir. La Juventus a étoffé son banc et semble désormais armée pour affronter les obstacles sur son parcours. Les Bianconeri ont d’ailleurs vu 22 joueurs sur 23 fouler la pelouse plus de 90 minutes cette saison, une première. Seul Höwedes n’en a disputé que 68 mais ce dernier est blessé.

Ce qui n’a pas fonctionné

Une phase de poules de Champions League poussive : Si le tirage au sort n’a pas été tellement cruel pour la Juventus (tombant sur Tottenham), la phase de poule aurait pu jouer des tours aux hommes d’Allegri, qualifiés lors d’un dernier match serré. L’on retiendra l’incapacité à battre le Sporting ou la claque reçue face à Barcelone et le premier but inscrit par Messi à Buffon. Peut être le tournant d’une saison qui a vu certains joueurs de l’effectif passer leur tour. Mais attention, la 2ème place ne sera pas toujours si clémente en Champions League.

Un manque dans le couloir droit : L’achat de De Sciglio avait fait grincer des dents cet été, surtout quand Allegri a décidé d’exclure Lichtsteiner de la liste européenne. Du coup, entre déception et blessure, c’est bien le couloir droit qui a été orphelin d’un véritable taulier pendant de longs mois. Sturaro ne peut pas assurer ce poste sans faire remarquer ses lacunes criantes.

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