Le bilan à la mi-saison : Cagliari

Par Matteo Pogliani publié le 28 Déc 2016
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Cagliari

En bref

L’objectif est clair depuis le début : un maintien, le plus tôt possible, pour ce retour dans l’élite du Calcio. Et pour le moment, se basant sur un maintien à 40 points, le contrat est rempli. Côté jeu, ce groupe expérimenté ne produit pas toujours des prestations remarquées, mais l’essentiel est tout de même assuré au niveau comptable.

Ce qui a fonctionné

Le Sant’Elia, casa mia : Un maintien passe souvent par de bonnes prestations et des points pris à domicile. L’équipe sarde a pris cet enseignement au pied de la lettre : sur les 23 points engrangés, 19 ont été pris devant son fabuleux public. 6 victoires, 1 nul, en 9 rencontres, le chemin est le bon.

L’attaque, le point positif : Les victoires obtenues par Cagliari donnent souvent lieu à des rencontres avec beaucoup de buts. Et les hommes de Rastelli font preuve d’une belle efficacité sur le plan offensif : 27 buts ont été inscrits en 18 rencontres. Cagliari se classe 8ème attaque avec le Milan AC et l’Atalanta, deux des plus belles surprises de cette première partie de saison. De bon augure pour la suite du championnat.

Des histoires belles qui font la beauté de ce sport : Comment ne pas parler des belles histoires de Daniele Dessena et de Federico Melchiorri sur cette première partie de saison. Le premier revient d’une grave blessure au tibia péroné qui l’a tenu loin du terrain pendant presque une année. Le second, qui vient de se blesser au genou et qui devra patienter au moins deux mois avant de jouer de nouveau, a rejoué cette saison après avoir surmonté une grave maladie au cerveau. Le retour de Daniele s’est soldé par un doublé face au Palermo, alors que Federico a lui inscrit 3 buts en 10 matchs et s’est offert le luxe d’inscrire un but et d’offrir une passe décisive à San Siro face à l’Inter pour la seule victoire des Sardes à l’extérieur.

Ce qui n’a pas fonctionné

La pire défense de Serie ASi côté offensif tout va plutôt pour le mieux, l’équipe entraînée par Rastelli est la pire défense de Serie A sur cette première partie de saison, avec un passif de 42 buts subis. Un nombre trop important sur une moitié de saison. Un tiers des rencontres jusque-là disputées se sont soldées avec minimum 3 buts encaissés, dont une seule a donné lieu à une victoire (la dernière sur le score de 4-3 face à Sassuolo). Surement le plus grand chantier du coach pour la suite de la saison.

Le rendement des anciens : Le mercato estival s’est soldé avec des arrivées illustres de joueurs expérimentés comme Padoin, Isla, Bruno Alves, ou encore Borriello. Si ce dernier fait toujours bonne figure lorsqu’il joue, les autres ont eu du mal à garder leur rang de meneurs. Dans les moments difficiles, leur apport a du mal à se faire sentir tant techniquement que mentalement. On peut s’attendre à davantage de leur part.

Des passages à vide trop récurrents : L’équipe entraînée par Rastelli connait un trop grand nombre de passages à vide durant cette première partie de saison. Des périodes entières dans un match, voir des matchs entiers, les joueurs ne réussissent pas à maintenir la concentration nécessaire sur l’ensemble d’une rencontre. Un problème non négligeable du fait de sa répétition.

Le joueur à retenir

Marco Borriello : On pourrait parler du jeune Barella qui, à seulement 19 ans, est titulaire indiscutable dans l’entrejeu rossoblù. Mais, avec une équipe tournée vers l’attaque, impossible de ne pas souligner la très bonne première partie de saison de Marco Borriello qui a inscrit 11 buts en 18 matchs disputés. De très belles statistiques pour cet attaquant qui répond toujours présent, lui qui est aussi très important dans le jeu des Sardes : point d’appui devant, il sait jouer en pivot, garder le ballon, et marquer. Et c’est tout ce qu’on lui demande.

Le joueur à oublier

Bruno Alves : A l’inverse, avec une défense bien trop fébrile sur cette première partie d’exercice, l’expérience de Bruno Alves, frais champion d’Europe, n’apporte pas les résultats désirés. Un peu emprunté physiquement, lent dans ses déplacements, et imprécis à quelques reprises sur son placement, il ne rassure pas assez ses partenaires et éprouve les plus grandes difficultés à mener à bien l’effort défensif effectué par l’équipe. Des ajustements défensifs doivent être effectués sur la seconde partie de saison, et l’international portugais se doit de devenir une pièce maîtresse.




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