Le bilan à la mi-saison : Bologna

Par Christophe Malcangi publié le 26 Déc 2015
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bolognaCe qui a fonctionné

– La patte de Roberto Donadoni. Son arrivée a fait le plus grand bien à un groupe embourbé dans une spirale d’échecs, la lutte pour le maintien parait depuis déjà mieux engagée. Vainqueur au Genoa puis triomphateur récent du Napoli, l’effectif a retrouvé du galon et a par dessus tout retrouvé du caractère.

– Mattia Destro. L’ancien attaquant de l’AS Roma et du Milan AC a retrouvé sa vigueur malgré des premiers pas délicats, et ce Bologna nouvelle sauce semble y être pour quelque chose. Il inscrit un doublé face à Napoli, un but et une passe décisive face à Empoli.

Ce qui n’a pas fonctionné

– Une forteresse en papier mâché. Gonzalo Higuain a de nouveau révélé les failles défensives du groupe à Roberto Donadoni. Ce groupe semble avoir peur de gagner et sa charnière centrale peut s’écrouler rapidement, à panser au plus vite.

– Anthony Mounier. Un éternel espoir français dont on est incapable d’estimer le potentiel véritable. Ses trois petits buts en début de saison n’ont pas effacé la silencieuse série sans marquer de l’ex-niçois, qui peut faire amplement mieux quand on connait son aisance technique.

– Un entrejeu moribond. Si Bologna a tendance à balancer plus qu’il n’a tendance à créer, ce n’est pas par hasard. Ses supposés « créateurs » sont imprécis dans la trasmission et succombent facilement à l’aggressivité. Qualitativement, ce n’est pas à la hauteur d’une équipe de Serie A qui envisage un maintien serein.

Le joueur à retenir

Adam Masina. La révélation de l’effectif, sans nul doute. À 21 ans, ce latéral gauche d’origine marocaine est bien le seul à avoir maintenu les bonnes prestations depuis l’entame de la saison. Quelques lignes avaient déjà été consacrées à cet espoir en pleine ascension, auteur de deux réalisations et trois passes décisives.

Le joueur à oublier

Ibrahima Mbaye. Après quelques apparitions à l’Inter, on était en droit d’attendre plus du latéral malien dans cette équipe de Bologna. Que nenni. Peu discipliné, incapable de conserver le ballon et d’une justesse médiocre dans la transmission, il est poussé sur la touche et est la déception de cette première partie de saison. Ses errances tactiques lui coûtent cher, surtout en Serie A.




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Christophe Malcangi

Rédacteur référent pôle news



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