Le bilan à la mi-saison : Atalanta

Par Simon Arces publié le 12 Jan 2018
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Ce qui a fonctionné

L’Europa League : Au tirage, tout le monde se disait que l’Atalanta n’avait pas eu de chance de tomber dans le groupe E en Europa League, le groupe de la mort. Avec Everton, Lyon et l’Apollon Limassol l’équipe de Gianpiero Gasperini terminent pourtant bien leader du groupe avec 14 points engrangés sur 18 possible ! Fabuleux. L’Atalanta réalise des prestations de hautes volées pour battre Everton (3-0 et 5-1), dans la douleur pour arracher le point du nul à Lyon et l’emporter (1-0) au match retour. Et en battant Limassol (3-1) et en allant chercher le nul (1-1) à l’extérieur. Malheureusement pour cette équipe, elle a encore hérité du lourd en 16e de finale à savoir le Borussia Dortmund, mais qui sait ce que Papu Gomez and co peuvent encore réaliser.

Le jeu proposé : Si bon nombre d’équipes ne proposent pas un jeu très alléchant, on ne peut rien reprocher à l’Atalanta de Gasperini. Il essaye le plus possible de faire jouer au ballon, avec les moyens qu’il a et il le fait à merveille. Sa force est le 3-4-2-1, 3-4-1-2, 3-4-3 ou 3-5-2. Tous ces dispositifs sont utilisés à la perfection avec des joueurs qui entrent parfaitement dans le moule. José Palomino, une des dernières recrues, s’est parfaitement intégré à l’effectif et a très vite assimilé son rôle à trois défenseurs, pourtant bon nombre de journalistes ne misaient pas sur lui. Tout comme les jeunes Hateboer sur l’aile droite, ou Cristante dans le milieu de terrain. Elle possède un mélange de jeunes et de joueurs expérimentés, qui rend cette équipe agréable à regarder.

Ce qui n’a pas fonctionné

Les matchs contre les tops clubs de Serie ASi elle a réussi sa campagne européenne, l’Atalanta galère un peu plus face aux grosses écuries de Serie A. Normal, l’équipe n’est pas encore apte à jouer sur tous les fronts. Actuellement 7e avec 30 points, les Bergamasques ont surtout pêché contre les tops clubs depuis le début de saison. Défaite contre l’AS Roma (1-0), le Napoli (3-1), l’Inter (2-0), nul contre la Fiorentina (1-1), la Juventus (2-2), Lazio (3-3). Seule deux victoires contre le Milan AC (2-0) et la Roma (2-1) ont permis de rattraper un peu les choses, laissant espérer une belle deuxième partie de saison. Ce ne sont pas des résultats catastrophiques non plus, mais si elle veut espérer rejouer l’Europa League la saison prochaine et poursuivre la progression entrevue l’année passée, Gasperini devra trouver un moyen de battre ses concurrents directs.

Moins d’italien : Jusqu’à maintenant, les joueurs italiens occupent seulement 34,61% du temps de jeu total (9570 minutes jouées contre 18078). À titre de comparaison, à la fin de la saison dernière ce pourcentage était de 49,69%. Dommage que l’Atalanta rentre dans le moule, mais forcément, ses meilleurs éléments nationaux progressent également (Gagliardini à l’Inter, Kessie au Milan AC et Spinazzola et Caldara promis à la Juventus).

Le joueur à retenir

Papu Gomez : Doit-on vraiment encore présenter Papu Gomez ? Le capitaine réalise une saison de haute volée une fois de plus. Avec les matchs d’Europa League, la présence de l’argentin est un vrai plus pour l’Atalanta. Auteur de 7 buts et 7 assists en 24 matchs il réalise un début de saison canon qui lui a même permis de découvrir la selection argentine. Pas mal pour un joueur offensif, qui joue à l’Atalanta ! Donc malgré la concurrence féroce dans son secteur, Papu prétend à une place dans les 23 pour le mondial. Il fait actuellement partie des meilleurs milieu offensif de Serie A, et ses prestations XXL parlent en sa faveur, surtout qu’il a retrouvé le chemin du but et de la confiance.

Le joueur à oublier

Riccardo Orsolini : Tout le monde pensait qu’en posant ses valises à l’Atalanta, Riccardo Orsolini allait exploser. Acheté par la Juve, puis prêté dans la foulée dans le club bergamasque, le jeune ailier ne réalise pas une bonne saison, dommage. Après avoir été élu 2e meilleur joueur de la coupe du monde U20, et meilleur buteur de cette même compétition, Orsolini affiche un faible bilan de 225 minutes joués (9 matchs /2 assists) ce qui fait une moyenne de 25 minutes par match. Alors certes, c’est sa première saison dans l’élite et il est encore très jeune (1997) mais on en attendait quand même plus. Est-ce la faute de Gasperini ? Où est-ce une gestion voulue, car après tout il est en prêt jusqu’en 2019.




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Simon Arces

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