Ballardini, Zamparini, Barros Schelotto, Mijatovic… Palermo quoi

Par Christophe Brefort publié le 19 Jan 2016
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Huit matchs et un départ humiliant pour Ballardini

Il s’en est passé des choses en un mois et demi, date de la dernière éruption du volcan Zamparini. Le passage éclair de Ballardini a tourné à la catastrophe : 4 défaites, 1 nul et 2 victoires en championnat et une élimination en coupe. En disséquant d’un petit peu plus près ces résultats, toutes les défaites ont été lourdes, le nul a été obtenu contre une très faible Lazio à l’époque et l’élimination en coupe a eu lieu contre un club de Lega Pro. Cette élimination a même donné lieu à l’exclusion du groupe de joueurs comme Rigoni (vendu au Genoa) et de Maresca (finalement réintégré)! Mais le plus rocambolesque est la façon dont Ballardini a été viré. Zamparini était prêt à le renvoyer chez lui après le match de reprise contre la Fiorentina perdu 3-1 au Barbera le 6 janvier dernier. Le président l’en avait même averti avant de contacter Iachini pour tenter le faire revenir mais il n’avait pas prévu que l’entraîneur à la casquette conditionnerait un éventuel retour à un mercato dirigé par ses propres soins. Suite à son refus, Zamparini a été contraint de maintenir en poste Ballardini, qu’il avait pourtant informé de son licenciement quelques heures auparavant. C’est alors que la semaine la plus longue a commencé. Le club est parti en ritiro avec un entraîneur humilié et encore en poste uniquement parce qu’il n’y avait pas de plan B. Comme si cela n’était pas suffisant, une forte tension a éclaté entre l’entraîneur et Sorrentino, son capitaine. Finalement aucune préparation tactique n’a été effectuée, ce qui n’a pas empêché cette équipe en complète autogestion d’aller s’imposer sur le terrain du Hellas, bon dernier. Ballardini a finalement été viré, après une victoire, comme Iachini quelques semaines plus tôt. Vous avez tout compris ? Non ? C’est normal.

Schelotto(s) et Viviani, les nouveaux entraîneurs, Mijatovic vice-président

Viviani, l’adjoint de Iachini depuis septembre 2014, a assuré l’interim pour le match contre le Genoa et a perdu 4-0 ! Le vrai remplaçant, dont Viviani deviendra une sorte d’adjoint, arrive d’Argentine. Il s’agit de Guillermo Barros Schelotto, âgé de 42 ans. Ancien milieu offensif, il a joué plus de 300 matchs avec le maillot de Boca et y a inscrit plus de 80 buts. Il a également, en fin de carrière, été élu meilleur joueur de la Major League Soccer. Barros Schelotto viendra avec son propre staff au sein duquel figure son frère jumeau Gustavo. Il était l’entraîneur du club argentin de Lanus jusqu’en novembre 2015, moment où il a donné sa démission. Réputé pour son jeu très offensif, il sera le premier entraîneur étranger de l’ère Zamparini. Son entrée en lice est prévue pour le week-end prochain contre l’Udinese, au Barbera. À noter que durant les derniers jours, Zamparini a également contacté Trapattoni pour un rôle de vice-président. Ce dernier a refusé pour des raisons personnelles (des affaires immobilières à régler à Milan) mais s’est dit intéressé dans l’avenir si une autre proposition venait à lui être faite. Du coup Zamparini s’est rabattu sur Predrag Mijatovic pour remplir ce rôle de n°2 du club rosanero. Avec quelles fonctions exactement ? Difficile à dire pour le moment. Palermo s’agite mais n’a plus que 4 points d’avance sur la zone rouge. Ne serait-il pas temps de repenser au terrain ?




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Christophe Brefort

Rédacteur Palermo



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