AS Roma : où sont passés les recrues ?

Par Herman Ahouande publié le 02 Oct 2016
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AS Roma

Après un peu plus d’un mois de compétition, l’AS Roma semble encore en vacances. Le bilan de ce début d’exercice est illustratif. Absents de la Champions League, les hommes de Spalletti se sont fixés pour objectif de retrouver la compétition-reine dès la saison prochaine, via la Serie A. Mais la machine romaine accuse un important retard à l’allumage. Battue par le Torino (la deuxième fois en trois matches), la Roma a chuté à la cinquième place, à cinq points du leader. Une situation critique alors que s’approche à grands pas le choc contre l’Inter ce soir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le mercato n’a pas eu le même effet au sein des deux écuries. Si les Nerazzurri peuvent compter sur leurs renforts, force est de constater que les Giallorossi ne se sont pas vraiment renforcés pour le moment.

Défense d’en rire

La Roma a souvent été trahie par sa défense alors que celle-ci a bénéficié d’une attention particulière et de la majeure partie du budget consacré au mercato. Au vu des premiers résultats de la saison, le pari est simplement perdu, avouons-le. La permanence de Manolas à Trigoria sonne comme le véritable coup défensif de l’été. Entre mauvais choix, coup du sort et austérité imposée, tout a été réuni pour que la Louve prenne le nom de ‘’Achille’’ et que sa défense en soit le talon. Véritable passoire, ce secteur continue de briller par une porosité notoire, surtout à l’échelon européen. Après les premières semaines de compétition – l’automne est déjà là – aucune stabilité ne s’est dégagée de part les choix défensifs du mister. La titularisation de Fazio dans l’axe depuis la trêve internationale résulte de la blessure d’un Vermaelen de nouveau otage des caprices de son corps. Le repositionnement de Bruno Peres sur le flanc gauche de la défense justifie un manque de confiance envers les hommes promis à ce poste. Et dire que ceux-ci étaient porteurs de grandes espérances dans leur pays d’origine. Alors …

Un problème avec les Brésiliens ?

Qu’il est loin le temps des Aldair, Cafu, Juan (le vrai) et autres Doni ; ceux qui sont pourtant cités comme modèles par leurs ‘’héritiers’’ à Trigoria. La Roma serait-elle devenue hostile aux Auriverdes ? La colonie des ‘’-son’’ (Alisson, Emerson, Gerson, ndlr) ne vit en tout cas pas des jours heureux dans la cité éternelle. Sur les huit recrues, si l’on considère les nouveaux prêts de Szczesny et Emerson, cinq sont d’origine brésilienne. Mais aucune d’elles n’arrive encore à bouleverser la hiérarchie préétablie. Alisson, même avec son étiquette de numéro un de la Seleção, ne semble pas rendre indécis Spalletti. Malgré la blessure de Mario Rui, Emerson ne met pas à profit son statut de seul arrière latéral gauche de l’effectif. La polyvalence de Juan Jesus est étouffée par d’importantes lacunes. Gerson n’est pas un nom qui revient souvent sur les lèvres quand il s’agit de faire la revue de la troupe. Seul Bruno Peres figure dans le onze de départ de Spalletti, avec à son actif un rendement en deçà des attentes. Certes leur jeune âge et leur arrivée récente peuvent plaider pour eux. Mais n’est-ce-pas en cette période où l’équipe souffre de l’absence de ses tauliers qu’il faut se montrer prêt ?




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Herman Ahouande

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