AS Roma : Dzeko s’est réveillé…d’un œil

Par Herman Ahouande publié le 12 Oct 2016
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Dzeko

Auteur d’une saison 2015-2016 décevante, Edin Dzeko a vu pleuvoir sur lui beaucoup de critiques. L’attaquant bosnien avait pour mission de concurrencer Bacca, Higuain ou Icardi. Ironie du sort, le meilleur buteur de l’AS Roma à l’issue de cette saison-là sera…Mohamed Salah ! Il n’en fallait pas plus pour demander son départ. La permanence assurée, l’international bosnien n’a pas attendu longtemps pour s’illustrer. Ses prestations (5 buts en 7 matches de Serie A) tranchent déjà avec ses 10 buts en 39 rencontres la saison précédente. Outre la conclusion des actions, Dzeko a également endossé le costume de passeur avec à son actifs 3 assists, sans compter les deux penalties qu’il a procuré à son équipe. Le voilà alors impliqué sur 10 des 15 buts inscrits par la Louve, meilleure attaque du championnat. En dépit de ces chiffres, c’est surtout son apport offensif qui pèse encore plus dans la balance. Contrairement à sa première vie à Rome, il fait preuve d’une grosse activité offensive, comme en témoignent ses 40 tirs en 7 rencontres disputées sur les prés de Serie A.

Les clés de la réussite

A voir l’évolution de la situation de Dzeko, ce n’est pas une surprise pour ceux qui faisaient un lien entre sa première saison chez les Giallorossi et celles vécues ailleurs. Pour rappel, il avait inscrit 8 puis 2 buts lors de ses premières saisons, respectivement à Wolfsburg et à Manchester City, avant d’en marquer 22 puis 14 les saisons suivantes. Mais la différence entre ses deux saisons à Trigoria n’est pas seulement due à un problème d’intégration. C’est du moins ce qui ressort de son nouveau mode de vie et de travail. Il convient d’abord de noter son amélioration du point de vue tactique, avec beaucoup de mouvements et de sacrifice sur le front de l’attaque. L’aspect psychologique n’est pas en reste puisque l’on voit désormais un Dzeko libéré et en harmonie avec ses coéquipiers, sur et en dehors du terrain. Enfin un paramètre non moins important : la diète. Comme le révèle le Corriere dello Sport, le natif de Sarajevo aurait changé ses habitudes alimentaires sous la surveillance du docteur Guido Rillo, biologiste-nutritionniste de la Roma. Mais pour le trentenaire, il ne s’agirait que d’un réveil partiel.

Le cap à franchir

Pour ceux qui ont vu Dzeko lors de sa première saison à la Roma, c’est déjà un grand pas. Mais pour ceux qui connaissent son potentiel, il peut faire mieux. C’est d’ailleurs l’avis de son entraineur qui a montré une satisfaction relative à l’issue de la victoire de son équipe contre l’Inter, en laissant entendre que : « il y a une différence entre ce qu’il a fait et ce qu’il devrait faire » ; ce qui indique clairement combien il attend encore de son protégé. Spalletti aimerait voir un Dzeko plus agressif sur les ballons, en devenant un véritable tueur devant le but. Une ambition qui rime avec celle de l’intéressé qui a reconnu qu’il aurait pu inscrire deux fois plus de buts qu’il en a inscrits. Ce n’est pourtant pas l’élément qui inquiète le plus les supporters de la Louve, car le Bosnien ne les a fait exulter que lorsqu’il a joué à l’Olimpico. Pour permettre à son équipe d’atteindre ses objectifs, il a intérêt à soigner ses statistiques à l’extérieur. Les premières cages qu’il faut chercher à transpercer maintenant, ce sont celles du San Paolo.




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Herman Ahouande

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