Après-Match : Liechtenstein – Italie (0-4)

Par Cesco publié le 12 Nov 2016

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Le film du match

Pour ce match, Giampiero Ventura décidait d’aligner un 4-2-4 inédit. Une défense à 4 que l’on n’avait plus vu depuis le match face à la Belgique en 2015 (défaite 3-1). Ainsi, d’entrée de jeu, l’Italie prend l’initiative malgré une belle entame des locaux. Très vite, à la 10ème minute de jeu, Belotti reprend un ballon vicieux dans la surface pour crucifier Jehle (1-0). Belotti buteur, puis Belotti passeur, pour Ciro Immobile cette fois 2 minutes plus tard. Grâce à une déviation de la tête du buteur du Toro, Ciro place son plat du pied gauche au fond, 2-0 le break est fait. La Nazionale dès lors, a besoin de souffler un peu, comme si elle ne s’attendait pas à une telle entame. Alors que Bonaventura est privé d’un but fantastique sur une belle demi-volée, c’est son pote du Milan AC à la demi-heure de jeu, De Sciglio, qui sur un débordement côté gauche (alors que le jeu penchait jusqu’à présent sur la droite), centre en retrait et trouve la patte de Candreva qui n’a plus qu’à placer le ballon dans les buts. 3-0 et même 4-0 puisque quelques minutes plus tard, c’est encore Belotti sur une frappe croisée du gauche qui fera le coup de poker. L’attaquant aurait pu inscrire ce but plus tôt, mais il est hors jeu au moment de la passe de Candreva sur l’action de sa madjer. La mi-temps se termine de la plus belle des manières pour une Italie consciente de devoir refaire son retard sur une Espagne qui en avait mis 8 au petit poucet du groupe.

En seconde période, on s’attend à une baisse de rythme logique de la part des 22 acteurs. Malgré une tentative de la tête d’Immobile puis une frappe de De Rossi, l’Italie s’endort un peu et manque d’encaisser un but sur une passe en retrait de Zappacosta mal dosée. Heureusement, Buffon anticipe bien et dégage les siens. Insigne rentre à la 67ème minute à la place de Bonaventura, l’occasion de voir ce que le Napolitain peut donner dans ce schéma tactique, qui lui convient plus. Le feu follet italien se distingue d’ailleurs par deux fois dont un superbe centre tendu pied gauche qui trouve la tête de Belotti qui malheureusement ne cadre pas alors qu’il avait le triplé au bout du front à la 70ème. Eder remplace un Candreva légèrement émoussé pour le dernier quart d’heure et aurait pu se procurer une belle occasion de but, si Zaza, entré lui aussi avait mieux dosé sa passe. Au final, l’Italie aura géré tranquillement sa seconde période, comme si 4-0, c’était trop pour une équipe qui n’a gagné que 18 fois dans son histoire par 5 buts d’écarts en match officiel. L’essentiel est là, avec 10 points, l’Italie reste scotchée à l’Espagne. La suite au prochain épisode.

Les enseignements

Même si la faible opposition présentée par le Liechtenstein tend à embellir le tableau rendu par l’Italie sur ce match, il faut signifier que Zappacosta a parfaitement rempli son rôle sur le côté droit. Incisif en attaque, il pourrait bien être une belle alternative à un Darmian en quête d’un niveau de jeu. Au milieu de terrain, peu de choses à dire. Si De Rossi s’est fait discret, Verratti s’est régalé au milieu, on s’y attendait. Devant, c’est surtout le duo d’attaque que l’on retiendra, Immobile, Belotti, ça cartonne. Les entrées d’Insigne et de Zaza n’ont pas été éblouissantes, surtout celle du second. Difficile de sortir beaucoup plus d’enseignements si ce n’est que le 4-2-4 pourra être confirmé contre l’Allemagne, avec de nouvelles têtes sans doute, histoire de voir ce que cela donne lorsque l’opposition est plus forte.

La feuille de match

Liechtenstein-Italie 0-4 (0-4)

Buteurs : Belotti 10′, Immobile 12′, Candreva 31′, Belotti 43′

Liechtenstein (4-5-1) : Jehle – Rechsteiner, Polverino, Kaufmann, Oehri – Christen, M. Büchel, Wieser, Ma. Büchel, Burgmeier – Salanovic

Italie (4-2-4) : Buffon – Zappacosta, Bonucci, Romagnoli, De Sciglio – Candreva, De Rossi, Verratti, Bonaventura – Immobile, Belotti.

Arbitre : Ivan Bebek