Alex Sandro, un latéral seul au monde ?

Par Joseph Cocilovo publié le 08 Sep 2017
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La Juventus n’est pas passée loin du cataclysme cet été. Elle qui est réputée pour avoir la meilleure défense d’Europe a eu la gueule de bois. Dani Alves a rejoint le PSG, mais c’est surtout la figure de proue de cette imperméabilité, Leonardo Bonucci, qui a quitté le navire. Un départ important à droite, un autre au centre, la prochaine étape semblait être à gauche. Pourtant, le Brésilien Alex Sandro a levé la malédiction en choisissant de rester, malgré les appels du pied de Chelsea, et notamment de son ancien coach, Antonio Conte. Mais Marotta a fait front devant les assauts des « Blues », et d’après ses dires, la volonté du joueur de rester à la Juve l’a beaucoup aidé. Pour un club, qui a, et fera toujours passer l’institution avant une individualité, pourquoi s’être acharné à conserver Sandro ? La raison est simple, il est indispensable.

Dans le Top 3 mondial

En Italie déjà, il fait l’unanimité, que le jugement vienne des tifosi ou des observateurs. Et dans toute l’Europe, il est souvent classé parmi les trois meilleurs latéraux gauches du monde, en compagnie de son compatriote Marcelo, et de l’autrichien David Alaba. Cette notoriété montante est justifiée, de par son rendement à la Juve, mais aussi par son profil qui colle parfaitement avec le poste qu’il occupe. Rapide, technique, athlétique, infatigable, il fait partie de ces latéraux qui ne lésinent pas sur les efforts, et qui dosent parfaitement l’apport offensif et défensif. De plus, son entente avec Mandzukic est très intéressante. Ils combinent bien, se trouvent facilement, et la présence offensive du Brésilien permet au Croate de repiquer dans l’axe pour amener le surnombre dans la surface. La saison dernière, il a largement participé à la saison remarquable de son équipe, participant à 43 matchs, avec en prime 3 buts et 7 passes décisives, statistiques plutôt flatteuses pour un latéral. Mais outre ses capacités et son rendement, l’une des raisons qui a poussé les dirigeants turinois à le garder est le cruel manque d’alternative dans l’effectif turinois, l’incapacité à le remplacer efficacement.

L’oasis dans ce désert

Foncièrement et numériquement, le seul qui puisse faire office de doublon du brésilien est Asamoah. Même si le Ghanéen est un milieu de terrain, il a longtemps évolué avec brio en tant que latéral gauche à la Juve, l’arrivée de « Pat » Evra et ensuite Sandro ayant changé la donne. Mais sa fragilité musculaire reste une épée de Damoclès. Il y a également Mattia De Sciglio. Au Milan AC, sous l’ère Allegri, il a souvent dépanné à gauche. Mais au vu de ses premières performances turinoises, pas sûr que le coach de la Juve donne sa confiance et les clés au défenseur italien. Les solutions sont là, elles existent, mais pour une équipe qui vise les sommets et qui va sans doute à nouveau vivre une longue saison, il est légitime de se demander si le tout fera l’affaire. Néanmoins, Sandro a prouvé l’an dernier qu’il est capable de maintenir son niveau de jeu toute la saison, et Allegri est un adepte du « Turn-over », ce qui permettra au brésilien de souffler lors de match « moins importants », et d’être affûté pour les matchs couperets, là est son devoir.




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