A Trigoria, les événements s’enchainent mais ne se ressemblent pas

Par Herman Ahouande publié le 10 Déc 2016
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AS Roma
Les premiers mois de la saison n’ont pas été de tout repos pour le personnel médical de l’AS Roma. Ils sont en effet nombreux les joueurs qui ont pris d’assaut l’infirmerie pour soigner des pépins physiques et retrouver des conditions optimales. La récente blessure de Salah constitue l’énième coup dur pour un groupe particulièrement miné par les blessures de longue durée. Mais au milieu de la tempête souffle un vent de soulagement, en guise de consolation. Il s’agit en effet du retour des soldats de l’arrière-garde romaine, jamais aussi complète cette saison.

Le soleil Rui enfin pour Mario

La joie qui a caractérisé le transfert de Mario Rui à l’AS Roma a vite laissé place à l’amertume. Le latéral portugais, considéré comme l’un des bons coups du mercato romain n’a jamais joué en match officiel en raison d’une blessure contractée dans le cadre de la tournée américaine. L’arrière latéral gauche prêté par l’Empoli peut pousser un ouf ! Les étapes de la réintégration passées avec succès, le voici enfin prêt pour le grand début sous le maillot or et pourpre. Si Spalletti peut encore se faire des soucis ? Ce ne serait plus en tout cas pour un manque de solutions sur le flanc gauche de la défense mais bien pour un embarras de choix. La bataille pour une place de titulaire et pour le rachat s’annonce âpre ; la situation à ce poste ayant évolué avec la bonne forme d’Emerson Palmieri.

Tony est tombé à pic !

Le cauchemar de Antonio Rüdiger a été sa blessure au genou, l’imprévu qui a brisé son rêve de disputer l’Euro 2016. Ses vacances forcées et prolongées ont d’ailleurs poussé la cellule de recrutement de la Louve à intervenir sur le marché des transferts ; vu le rôle de premier plan que l’international allemand a joué la saison écoulée. Son retour a régalé une bouffée d’oxygène à une défense prise dans le piège de l’instabilité. Pas un hasard si sa réapparition a coïncidé avec la grave blessure de Florenzi. On se demande comment Spalletti composerait sans la rentrée de son colosse polyvalent, quand on voit notamment les difficultés que montre Bruno Peres sur les phases défensives. Avec Rüdiger, le Mister s’est certainement fait un souci de moins. Bentornato Tony !

Vermaelen ou « vraiment lent » ?

Lequel des deux appellations préférez-vous ? Celle qui désigne l’expérimenté défenseur belge ou celle qui se réfère au joueur qui passe plus de temps aux soins que sur le terrain ? C’était pourtant lui le partenaire « idéal » pour Manolas selon les plans de Spalletti, pour pallier l’absence de Rüdiger blessé en juin dernier. Mais son parcours jusqu’ici n’a rien eu de satisfaisant, en l’occurrence sa partition lors des barrages de la Champions League. Rien de plus reluisant avec sa longue période d’indisponibilité qui a donné des soucis de plus au staff romain. De retour après trois mois à l’infirmerie il pourrait être une solution de plus pour Spalletti dans ses choix. Le paramètre, c’est bien sûr sa fragilité. Difficile dans de telles conditions d’imaginer la poursuite de son aventure à Rome, avec un Fazio qui n’a pas fait regretter son absence. L’international belge a néanmoins six mois pour confirmer ou infirmer la tendance.




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Herman Ahouande

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