A DORTMUND, le SPECTRE de l’EURO 2024 pour l’ITALIE ?

Par Maxime Varicchio publié le 23 Mar 2025
Crédits Photo by Claudio Villa via Getty Images for FIGC

Comme le raconte le Corriere della sera, neuf mois après l’humiliation subie contre la Suisse à l’Euro 2024, l’Italie se retrouve à Dortmund pour tenter de renverser la défaite contre l’Allemagne en Nations League. Ce retour en Allemagne rappelle des souvenirs amers : la déroute de Berlin, le retour en train dans la honte et l’incertitude autour de l’avenir de Spalletti et du président de la FIGC, Gravina. Pourtant, les deux sont toujours en poste. Gravina a été réélu avec un score quasi unanime et Spalletti, après avoir changé d’approche, dirige toujours la Nazionale.

Spalletti, autrefois enfermé dans ses théories tactiques complexes, a abandonné son approche trop conceptuelle. Fini les discours abstraits sur le « football relationnel » et l’occupation dynamique de l’espace : il adopte désormais un schéma plus simple (3-5-1-1), mieux adapté à une sélection nationale où le temps d’entraînement est limité. Son défi principal reste le manque de talents confirmés. La révolution espérée n’a pas eu lieu, non par manque d’idées, mais par pénurie de joueurs capables de l’incarner.

Plusieurs espoirs se sont dissipés. Pellegrini et Fagioli sont absents, Zaniolo végète à Florence, et Baldanzi peine à s’imposer à la Roma. Gnonto et Pafundi restent des énigmes, tandis que Chiesa est loin de son niveau. Scamacca est blessé, et même Raspadori peine à s’imposer à Naples. En revanche, Ricci s’affirme au milieu et pourrait être titularisé ce soir. Casadei reste une promesse pour l’avenir. Quant à Daniel Maldini, il pourrait débuter à la place de Raspadori, mais reste loin du niveau d’un Musiala.

L’Italie se cherche encore. Spalletti doit composer avec un effectif limité et espérer un exploit pour faire oublier les désillusions récentes.



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Maxime Varicchio

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