Les 7 travaux de Giampaolo

Par Louis De Brondeau publié le 08 Juil 2016
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Giampaolo

Produire du jeu

Si Giampaolo a été engagé ce n’est un hasard, le nouveau technicien de la Sampdoria a la réputation de coacher des équipes qui produisent du beau jeu. On a pu le vérifier l’année dernière avec l’Empoli qui a impressionné tous les observateurs par la qualité de son jeu et nous a offert des parties d’anthologie comme le derby de Toscane de novembre, face à la Fiorentina, qui s’était conclu sur un 2-2 complètement fou. Cela devrait rendre le sourire au tifosi du stade Luigi Ferraris qui ont vu peu de beaux matchs de la part de leur équipe la saison dernière que ce soit avec Zenga ou Montella.

Ne pas prendre de but

Cette consigne paraît simple mais elle est vitale car, lors de la saison passée, la Samp a été pénalisée par les largesses de sa défense : seulement 6 matchs sans encaisser de buts c’est trop peu. En tout, 61 buts pris en 38 matchs de championnat, avec notamment 4 buts encaissé contre le Napoli et le Milan AC et 5 contre la Juve, ce qui a fait du club génois la 3ème pire défense du championnat. Le jeu de Giampaolo est justement réputé pour s’appuyer sur une défense solide (seulement 49 buts encaissés la saison dernière et 11 cleen sheets avec l’Empoli).

Terminer dans la première partie de tableau

Si le fantasque président de la Sampdoria, Massimo Ferrero, l’a recruté ce n’est pas seulement pour faire du beau jeu, c’est aussi pour obtenir des résultats. Le club génois a terminé la saison dernière à la 15ème place, une position indigne du rang des blucerchiati. Revenir dans la première partie de tableau semble donc être un objectif atteignable mais surtout nécessaire si le technicien né en Suisse veut rester à la tête du club.

Stabiliser le club

Depuis sa remontée de Serie B en 2012-2013, la Samp peine à enchainer deux saisons cohérentes. Parfois surprenante, comme en 2014-2015, où les Génois concluent la saison à une très belle 7ème place avec en prime une place européenne. Souvent décevante, comme la saison dernière avec une médiocre 15ème place. Plus que des résultats, les dirigeants de la Samp recherchent de la stabilité dans les résultats.

Relancer Luis Muriel

Le buteur a tout pour être le facteur X de la Samp mais depuis qu’il est arrivé à l’hiver 2015 pour environ 10 millions d’euros, le crack colombien peine à confirmer tout le bien qu’on pensait de lui : seulement 11 buts en 51 matchs. L’une des missions de Giampolo sera donc de relancer le numéro 24 génois pour que celui-ci redevienne le buteur prometteur que l’on avait connu du côté de l’Udinese.

Faire exploser Joaquin Correa

La pépite de cet effectif, recruté en janvier 2015 à Estudiantes de la Plata, le jeune argentin n’attend que le bon entraineur qui saura le faire exploser. Et quand on voit le remarquable travail qu’il a effectué la saison dernière avec Leandro Paredes ou encore Assane Dioussé, on se dit que Giampaolo a le profil parfait pour être le coach qui va définitivement lancer la carrière du prodige de 21 ans.

Gérer Massimo Ferrero

Ce n’est pas une mince affaire que de collaborer avec le volcanique président de la Samp, Massimo Ferrero. Très changeant, il est capable s’éprendre d’un entraineur avant de le lâcher après quelques mauvais résultats. La saison dernière il avait couvert de louanges Walter Zenga avant de s’en débarrasser au mois de novembre après une défaite 2-0 face à la Fiorentina, alors même que la Samp pointait encore à la 10ème place. L’année dernière l’Empoli de Giampaolo avait eu un passage à vide avec 12 matchs sans victoire entre mi-janvier et mi-avril. On voit mal comment Ferrero pourrait accepter ce genre de séries négatives.




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Louis De Brondeau

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