Il y a une catégorie de joueurs qui a l’art de briller dans les divisions inférieures, notamment en Serie B et qui bloque une fois parmi l’élite, illustrant toute la différence qu’il y a entre ces deux divisions, Simone Missiroli en est l’ambassadeur parfait. Pourtant il connait bien la Serie A pour l’avoir fréquentée régulièrement avec la Reggina au début de sa carrière, pas moins de trois ans en tout, il était par ailleurs considéré un très bon espoir mais c’est surtout en Serie B qu’on l’a vu à l’œuvre. A Treviso, à la Reggina et donc à Sassuolo. Déjà il y a trois ans, il avait effectué un court retour parmi l’élite lors d’un prêt à Cagliari, six mois sans laisser de traces et un passage décevant. A peine revenu à l’étage inférieur qu’il s’était remis à flamber.

Joueur élégant, milieu de terrain polyvalent à forte traction offensive, capable d’évoluer en trequartista ou sur un côté, il avait été accueilli quasiment en héros à Sassuolo il y a deux ans, tout simplement parce qu’il était considéré comme un des meilleurs joueurs de la Serie B. Le leader technique des neroverdi c’est lui si bien qu’il a tout simplement été élu meilleur joueur de dernière édition de la deuxième division italienne, inscrivant notamment le but synonyme de promotion contre Livorno. Les attentes placées en lui était donc importantes cette année, allait-il réitérer ses performances en Serie A ? La réponse pour le moment est non. Parti titulaire, il a vite glissé sur le banc et parallèlement Sassuolo a commencé à engranger des points, une triste coïncidence pour lui. Il doit maintenant se contenter d’un rôle de joker multifonctions, dans l’axe du milieu, en 10 ou sur l’aile. Pas un but, pas une passe décisive, rien à se mettre sous la dent. Le blocage complet, le syndrome de la Serie A.