Débarqué au Napoli en provenance de Bologna au cours de l’été 2011, Miguel Britos était l’un des souhaits les plus chers de Walter Mazzarri ; puissant dans les airs et pas fâché avec ses pieds, le défenseur uruguayen était un choix privilégié par le technicien toscan afin de renforcer un secteur défensif au déficit physique trop important. Fort de son expérience plus que concluante sous le maillot de Bologna, le roc de Montevideo n’est pas inconnu au bataillon, bien au contraire, car en quatre saisons sous le soleil de l’Emilie, Britos a fait ses preuves, et c’est bien pour ça qu’Aurelio De Laurentiis n’a pas hésité à aligner les millions : 10, rien que ça. Mais Britos le rend bien, car, si pour certains joueurs, la transition entre un “petit’ et un “grand” club est laborieuse, ce n’est pas le cas pour l’uruguayen, qui fait valoir ses qualités dès ses débuts sous le maillot azzurro.

Bémol cependant, le physique de Britos est aussi imposant que fragile ; une grosse blessure viendra entacher les débuts prometteurs de l’ex de Bologna, dommageable. Mais ce n’est que partie remise, car c’est bien dans la peau d’un titulaire indiscutable que Britos entame sa deuxième saison au pied du Vésuve et confirme toutes les bonnes choses entrevues la saison passée. Utilisé aussi bien sur le côté gauche de la défense à 3 que dans l’axe, Britos impose son mètre 88 de muscles dans l’arrière-garde napolitaine, impérial dans les airs, l’uruguayen comble les manques de Cannavaro et Campagnaro. Véritable garde du corps de ses compères de défense, il est habitué à faire le sale boulot : couverture, duel aérien et tacles maîtrisés  (quoi que…pas toujours) l’uruguayen est toujours là en cas de besoin, prêt au combat. Concrètement, Britos, c’est LA valeur ajoutée de ce Napoli 2012/2013, celle qui a stabilisé une défense souvent défaillante les saisons précédentes, alors qu’elle est aujourd’hui la deuxième meilleure de la botte. Une assurance tous-risques.