Les années passent et le temps presse et si Lorenzo De Silvestri devait s’ajouter à la liste des espoirs italiens n’ayant jamais confirmé ? Rappelons rapidement l’ascension du romain. Formé à la Lazio, il y fait ses débuts pros en 2005, deux ans plus tard le voilà quasiment titulaire alors qu’il n’a que 19 ans, De Silvestri est clairement considéré comme un des futurs grands italiens. A la Lazio, il est comme un poisson dans l’eau, puisque tifoso acharné de son club, son nom est même parmi les cibles des grands clubs italiens voire européens, mais il choisit finalement la Fiorentina, connait Prandelli qui ne l’oublie pas et lui offre sa première et unique sélection en septembre 2010. Mais déjà, De Silvestri a du mal à exploser, on sent que ça commence déjà battre de l’aile et la difficile saison de la Viola l’an passé confirme le tout, il n’a encore jamais bouclé une année référence.

Tentative de relance donc du côté de la Sampdoria, en prêt après le grand nettoyage toscan de l’été passé, mais ce que l’on craignait arrive, De Silvestri est en train de s’ajouter à la longue liste d’arrières latéraux italiens tout juste corrects, des joueurs de clubs à la Pasquale, Pasqual, Potenza, Cassani et Motta après avoir fait espérer de bonnes choses en début de carrière. Traduction : le nouveau Zambrotta, ce n’est pas pour demain. A la Samp‘ il a pourtant du temps de jeu depuis l’arrivée de Delio Rossi, ce dernier l’aligne constamment titulaire en milieu droit (dans un 352) et essaye d’utiliser ses qualités offensives, tandis que Ciro Ferrara l’envoyait la plupart du temps sur le banc. Mais rien n’y fait, rien à se mettre sous la dent, même pas une petite passe dec’, De Silvestri lui-même ne pense pas que les dirigeants blucerchiati le rachèteront et le risque on le connait. C’est de rentrer à la Fiorentina, de subir un nouveau prêt et de commencer à définitivement s’enterrer.