Dans la famille des revenants, je demande Amauri, l’attaquant italo-brésilien est en train de se refaire une santé du côté de Parma après une longue descente aux enfers qui a duré plusieurs saisons. Il y a deux ans déjà, il s’était relancé à Parma sous forme de prêt (7 buts en une demi-saison), l’an dernier sur la même période (de janvier à juin) ce fut plus laborieux avec la Fiorentina (un petit but). Son contrat se terminant avec la Juventus (au grand bonheur des supporters bianconeri), il a tenté de nouveau sa chance avec les ducali l’été dernier, histoire de se relancer une dernière fois du haut de ses 32 ans, et le pari est en passe d’être réussi. En manque d’attaquants d’expérience, Donadoni lui a accordé sa confiance et pourtant c’est un autre avant-centre gialloblu qui a fait parler de lui en première partie de saison, le franco-algérien Ishak Belfodil, mais les deux étaient parfois alignés ensemble.

Un doublé contre la Samp, un but contre le Toro et un contre l’Atalanta, voilà à quoi se résumait la première partie de saison Amauri, un bilan mi-figue, mi raisin. C’est mieux en seconde partie de saison, avec un rythme de but plus élevé et notamment un triplé contre le Torino, le premier de sa carrière (il n’est jamais trop tard). A huit journées de la fin du championnat, voilà qu’il atteint la barre des 10 buts lui qui n’a été titularisé que 15 fois finalement. Il ne franchissait plus la dizaine depuis sa première saison à la Juventus (en 2008-09, il était arrivé à 12). Autre point positif, son physique tient le coup après une cascade de blessures sur ces trois dernières saisons, ses performances ont même contraint Donadoni à changer son attaque avec un trio offensif composé d’Amauri et de deux ailiers (Biabiany et Sansone) reléguant ainsi Belfodil sur le banc. Possédant encore un an de contrat avec les Parmesans, Amauri voit là l’occasion de finir sa carrière au haut niveau de belle façon. Le contraire aurait été dommage.