Anderson Miguel da Silva évolue à Cagliari depuis 2009, les saisons passent au sein du club sarde et l’avant-centre brésilien est de moins en moins influent et efficace. Avec 24 buts inscrits en 121 matches joués, le bilan purement comptable de l’expérience italienne de Nenè est très négatif. Cette saison, il a inscrit 3 buts en Serie A et souffre beaucoup de la comparaison avec ces coéquipiers de l’attaque rossoblu, moins rapide que Ibarbo, moins technique que Sau ou moins buteur que Pinilla. Nenè se positionne plus dans le registre de l’attaquant puissant et travailleur, le point d’appui qui peut faire remonter le bloc, très habile à la réception des coups de pieds arrêtés, de la tête notamment. Mais à 30 ans, le brésilien se rapproche de plus en plus d’un retour au pays. La question revient très souvent, malgré de grosses qualités physiques et une volonté de fer, Nenè a-t-il le niveau de la Serie A ?

Le numéro 18 rossoblu était annoncé partant lors des deux derniers marchés des transferts, son retour au pays était quasi acté. Et pourtant Nenè fait toujours partie de l’effectif mis à disposition de son entraîneur Diego Lopez. Quantitativement parlant sa présence est logique puisque l’uruguayen utilise le 4-3-1-2, avoir dans le groupe 4 attaquants pour deux postes parait plutôt logique. Mais qualitativement, c’est une autre histoire. Sans dénigrer ses qualités, mis à part de bons débuts dans le club sarde lors de sa première saison, Nenè est en phase descendante depuis et manque d’efficacité et de régularité. Il quittera certainement le club en fin de saison, en attendant avec trois buts et trois passes décisives en 18 matches de Serie A, son rendement déçoit beaucoup du coté de Cagliari et des tifosi notamment. Eux qui appréciaient beaucoup son côté atypique, un combattant, malheureusement désarmé face à la rudesse des défenses du championnat. Des débuts encourageants, mais aucune confirmation n’est venue, au contraire, l’attaquant brésilien est en roue libre depuis deux, voire trois saisons, ses valises sont prêtes depuis des lustres. En fin de contrat en juin prochain, l’histoire sarde du brésilien se termine doucement mais surement.