Milan, 6 juillet 2013, l’Inter annonce l’arrivée en copropriété de l’attaquant de Parma, Ishak Belfodil pour la coquette somme de six millions plus le prêt d’Antonio Cassano. Un peu moins d’un an plus tard, c’est au tour de Parma d’annoncer le rachat de la copropriété de l’Algérien, le club nerazzurro ayant décidé de lâcher le Lyonnais de formation. Un an où Belfodil n’a pas inscrit le moindre but ni avec l’Inter (sauf en coupe contre Trapani) ni avec Livorno, club qui l’a accueilli en prêt en janvier dernier. Une saison galère qui lui a aussi fait perdre la Coupe du Monde au Brésil. Le retour à Parma semblait donc être la meilleure chose pour lui, d’autant plus que Roberto Donadoni avait donné une belle identité de jeu aux Ducali la saison passée et que son concurrent direct Amauri avait été cédé au Torino en fin de mercato. Mais force est de constater que la version 2.0 du Fennec en Emilia n’a pour l’instant pas laissé de trace. Toujours pas de but pour celui qui en avait inscrit huit lors de son premier passage dans ces contrées et une situation difficile pour le club, scotché à la dernière place du classement et en proie à de sérieux soucis financiers.

Après avoir débuté comme titulaire lors des trois premières rencontres, Belfodil s’est fait par la suite doubler dans la hiérarchie du coach par l’émergent Massimo Coda. Relégué sur le banc, le natif de Mostagadem a dû se contenter de bouts de matches jusqu’à la sérieuse blessure de son concurrent. Avec un effectif restreint par les nombreuses absences (Biabiany est également out), Roberto Donadoni se doit de relancer Belfodil. L’Algérien ne peut avoir perdu toutes ses qualités et Parma ne peut avoir perdu son jeu en l’espace de quelques mois. Aussi bien le club émilien que le joueur se trouvent à un moment charnière. Pour survivre, les Parmesans ont aussi besoin des buts de l’ancien lyonnais et ce dernier se doit de repartir de l’avant pour ne pas gâcher un début de carrière prometteur. A 22 ans l’avenir lui appartient encore mais la marge de manœuvre se rétrécie toujours un peu plus. À Belfodil de prouver que sa carrière italienne ne se résumera pas à l’étiquette de grosse erreur de casting signée Marco Branca à l’Inter.