Zaza, encore un rendez-vous manqué

Par Max Miotto publié le 15 Nov 2017
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Elle était attendue, elle est venue mais elle n’a pas vaincu. On parle bien sur de la sélection de Zaza. Oublié par Ventura dans chacune de ses listes depuis un an, le joueur de Valence avait enfin eu le droit à une convocation ô combien mérité. Fort d’un excellent début de saison avec son club et désireux de faire oublier à toute l’Italie son fameux penalty raté face à l’Allemagne, il avait tout pour être le héros désigné d’une nation en grand danger. Malheureusement, le réveil d’une douleur au genou gauche survenue la veille du match aller l’a privé d’une revanche sur son passé Azzuro.

Annoncé titulaire…

Jeudi dernier, à la veille de la rencontre aller entre suédois et italien, une grande partie de la presse transalpine annonçait Zaza titulaire en compagnie d’Immobile à la pointe de l’attaque. Un choix justifié par l’excellent début de saison de l’attaquant auteur de 9 buts en 11 rencontres – et un ratio d’un but toutes les 94 minutes – avec son club de Valence. Tout semblait être en place pour définitivement tourner la sombre page de cette nuit bordelaise du 2 juillet 2016 et de faire du « pire moment de (sa) carrière » un lointain et mauvais souvenir. Seulement, rien ne s’est passé comme prévu. A la veille d’en découdre en terre suédoise, Simone Zaza ressent une douleur à son genou gauche. La suite, on la connait. Incapable de tenir son rang, il déclare forfait pour la rencontre et laisse sa place à un Belotti de retour de blessure. 63 minutes de jeu auront suffit à comprendre qu’Il Gallo était encore trop juste physiquement pour une rencontre aussi importante. De son côté, Immobile n’a jamais su s’imposer physiquement face aux géants et imposants défenseurs suédois. Si Gabbiadini a montré de belles choses lors du match retour – au contraire d’un Eder transparent lors de son entrée en jeu à l’aller – cela n’a pas été suffisant pour casser le verrou suédois. Plus d’infos sur comparatifparissportifs.com.

Quel avenir pour Zaza en Nazionale ?

Le but n’est pas de dire qu’en la présence de Zaza l’Italie se serait qualifiée pour la Coupe du Monde. En revanche, il est légitime d’affirmer que cela n’aurait pas pu être pire. D’autant que le problème majeur de cette double confrontation fut l’attaque : 0 but inscrit en presque 200 minutes de jeu, un duo Belotti-Immobile qui n’a pas fonctionné et un manque criant de réalisme sur le peu d’opportunités offensives à se mettre sous la dent. Difficile dès lors, de s’empêcher d’imaginer ce qu’il se serait passé si Zaza ne s’était pas blessé. Au regard de la mentalité du bonhomme, de sa grinta naturelle et animé par son côté revanchard, on l’imagine aisément se donner corps et âmes à la pointe de l’attaque, poussé par 80 000 tifosi qui n’auraient demandé qu’à lui pardonner. Inutile, cependant, de refaire le match. Le mal est fait : l’Italie ne disputera pas la prochaine Coupe du Monde. Se pose désormais la question de savoir quel avenir attend cette Nazionale qui vient de vivre l’un des plus grands drames de son histoire et quid de cette génération qui devra vivre avec cet échec sur le dos ?

De son côté, s’il n’a pas pu prendre part à cette double confrontation, Simone Zaza ne sera pas associé à cette terrible désillusion qui a déjà éclipsée celle de l’Euro où il avait été tenu comme l’un des seuls responsables. De toute évidence, face au chantier qui attend la Nazionale, Zaza aura clairement une carte à jouer.




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