Verratti : stagnation en vue ?

Par Andrea Chazy publié le 23 Juin 2017
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Si le talent brut de Marco Verratti est quelque chose que tout fan de football a pu remarquer, la progression d’ « Il Guffetto » est en revanche beaucoup plus difficile à percevoir depuis quelques temps. Entourage anxyogène, hygiène de vie qui ne l’aide pas et un positionnement tactique qui a mis longtemps à se dessiner, focus sur les points d’amélioration du natif de Pescara.

Un agent omniprésent et une hygiène de vie parfois limite

Tout footballeur de très haut niveau le sait, l’hygiène de vie se doit d’être un cheval de bataille permanent. Comme d’autres génies passés par Paris avant lui, Verratti ne serait pas insensible à certains plaisirs, mais qui ont un impact évident sur ses prestations. Cette saison, il a loupé pas moins de 10 matches de Ligue 1 pour cause de blessure (et notamment une pubalgie qu’il traînait depuis près d’un an). En Champions League avec le PSG, Marco Verratti est souvent blessé dans les matchs importants : pour preuve, il a été absent dans 6 des 16 matchs à compter des 1/8èmes de finale depuis qu’il est au PSG. Beaucoup trop vu les ambitions du club, ainsi que pour les siennes : ces matchs d’une autre intensité sont ceux qui permettent d’engranger cette expérience si précieuse et donc de progresser. Ironie du sort, depuis la fin du championnat, Marco Verratti boude un peu à Ibiza et serait enclin à rejoindre une formation plus prestigieuse afin de remporter la C1. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le jeune italien a cette attitude, lui qui est le champion des revalorisations de contrat au club. Par l’intermédiaire de son agent Donato Di Campli, qui met une pression folle sur le club pour partir, il pourrait pourtant à nouveau rempiler jusqu’en 2022 au sein du club de la capitale. Et si plusieurs questions extra-sportives sont d’actualité pour lui, sur le terrain, aussi, des interrogations subsistent.

Un rôle qu’il commence à assimiler

Très longtemps, notamment en Italie, Marco Verratti a été vu comme le successeur d’Andrea Pirlo au poste de « regista », ce milieu qui dirige le jeu juste devant la défense. À tort. Au PSG, Marco Verratti ne peut pas se passer de Thiago Motta (lui bien en 6 pour le coup), qui lui permet d’avoir plus de libertés dans un rôle de relayeur droit. Un positionnement qui avait perturbé l’Italien en début de saison, tiraillé par la volonté d’Unai Emery de le faire progresser au poste de relayeur ou numéro 10 en phase offensive, tandis que même Giampiero Ventura insistait pour qu’il reste un milieu proche de la défense. Pourtant cette saison, le travail qu’a entamé le coach basque du Paris-Saint-Germain commence à porter ses fruits. Dans une équipe comme le PSG qui a énormément de possession de balle, Verratti se doit d’être plus proche du but, à la dernière passe ou à la frappe. Les statistiques dans ce domaine font terriblement mal à Marco Verratti : s’il reste l’un des joueurs en Europe qui aimante le plus de ballons par match, il n’est encore que trop peu décisif même si ses stats sont un peu meilleures cette saison (3 buts et 5 passes décisives en Ligue 1). À 24 ans, Verratti n’est plus ce diamant brut encore à policer. Il doit devenir ce joyau qui brille de mille feux, en club comme en sélection.




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