Ses premiers mots en tant que joueur de l’Udinese sont pour Andrea Stramaccioni qui a activement contribué à son arrivé au Frioul. « Si je suis là, c’est également pour le coach qui me voulait déjà à l’Inter, je le remercie lui et le club de m’avoir donné cette opportunité. » A 31 ans, Cyril Théréau se voit donc finalement offrir la chance d’évoluer dans un club de Serie A qui peut ambitionner autre chose que le maintien, à lui maintenant de la saisir malgré la concurrence qui s’annonce beaucoup plus coriace qu’au Chievo où le natif de Privas était devenu l’homme fort de l’attaque. Quatre saisons et 25 buts chez les Clivensi auront permis à Théréau de se faire un nom dans le Calcio et d’attirer l’attention de plusieurs clubs (Fiorentina l’an passé, Torino et Atalanta cet été) avant de donner son accord à l’Udinese pour un contrat de trois ans. Un cycle s’est donc terminé pour l’ancien joueur de la Steaua qui souhaitait ardemment un nouveau challenge un peu plus huppé.

Pour se faire une place dans le onze des bianconeri, Cyril Théréau devra batailler ferme car en l’état actuel, Stramaccioni n’a qu’une place de disponible sur le front de l’attaque aux cotés de l’indéboulonnable Antonio Di Natale. Et, entre un Muriel (va-t-il rester cependant ?) en quête de rachat et un Nico Lopez à la recherche de sa définitive consécration, la concurrence sera rude. Alliant technique et bonne prestance physique, l’ancien du Angers SCO aura cependant d’importants arguments à faire valoir. Son expérience et sa régularité seront clairement un plus par rapport aux deux sud-américains, certes plus talentueux mais ô combien irréguliers depuis leur arrivée à Udine. Après une saison délicate comme celle que l’Udinese vient de vivre, un peu de consistance ne fera pas de mal à l’attaque des Zebrette et c’est aussi pour cela que Stramaccioni a voulu absolument Cyril Théréau dans son roster. Au français de lui prouver maintenant qu’il avait raison de miser sur lui.