Sergio Pellissier, toujours là

Par Rémi Falvo publié le 30 Mai 2017
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Toujours décisif

En disputant cette saison, âgé de plus de 38 ans, il est évident que le bomber n’a pas pu jouer autant que pendant sa période glorieuse de 2005-2006, durant laquelle il dispute presque tous les matchs et marque 13 buts. Cette saison 2016-2017 n’est pour autant pas à jeter à la poubelle. Au-delà du fait que, disputer 29 matchs en une saison à un âge plus que mûr est en soi déjà une performance, le natif d’Aosta n’est pas mort. Il termine la saison en comptabilisant 9 buts, avec une moyenne d’un but marqué pour 198 minutes jouées. Pas de quoi sauter au plafond, mais assez pour permettre à son équipe de finir à la quatorzième place. Notamment grâce à ses buts contre la Sampdoria permettant aux gialloblù de gagner 2-1, et face à Palermo en mettant à l’abri les siens en marquant le but du 2 à 0, score sur lequel les deux équipes vont finalement se quitter. A noter qu’une fois encore, Pellissier a fait trembler les filets de Gianluigi Buffon, mais cette fois sur penalty. Le Chievo s’inclinera tout de même par 2 buts à 1 face à ceux qui seront les futurs champions d’Italie, mais ce match aura permis à l’avant-centre de marquer un but de plus à un des plus grands gardiens de l’Histoire du football.

Pellissier, cette bandiera 

Un autre motif de satisfaction pour cette saison 2016-2017 qu’a disputé Sergio Pellissier, ce sont les moments difficiles qu’il a connu et surmonté (affaires de calcioscommesse, mésentente marquée avec son ancien entraîneur Corini…). Tout cela est loin derrière lui. Il n’a qu’une chose à penser, en plus de sa vie de famille: le terrain. Le club lui fait confiance, et est très reconnaissant de ce qu’il a accompli pour lui. Il est conscient que son attaquant fait partie de cette race de joueurs en voie de disparition, pour qui l’amour du maillot a une vraie signification. Il faut rappeler que l’attaquant du Chievo a refusé des offres de clubs prestigieux par fidélité pour le Chievo, notamment le Napoli en 2009. Comme il le dit lui-même: « j’ai peut-être renoncé à quelques sous, à une ambition plus grande, car je suis resté fidèle à une équipe qui lutte presque chaque saison pour le maintien. Mais quand tu trouves un club, avec des personnes qui te font confiance, qui croient en toi il n’y a pas de raison de changer. Je pense avoir une dette envers plusieurs personnes du club dont le président, qui a toujours cru en moi, et m’a donné les opportunités de m’exprimer sur le terrain. » Et parler de reconversion dans le staff du Chievo est, en ce qui concerne l’attaquant véronais, prématuré. Le numéro 31 est sous contrat jusque juin 2018. S’il décide de s’arrêter à ce moment-là, l’attaquant raccrocherait donc à 39 ans. Mais, selon lui, à propos de ses 2 saisons entre 2012 et 2014 sous les ordres d’Eugenio Corini où il ne joue que trop rarement: « j’ai perdu 2 ans de ma carrière. Alors si jamais je devais m’arrêter à 40 ans, il faudrait en vérité que je m’arrête à 42. » Il Capitano n’en a donc pas encore fini avec les crampons…




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