Sebastian Giovinco : le roi sans couronne

Par Louis De Brondeau publié le 16 Déc 2016
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Une arrivée en fanfare

Sur le plan individuel, rien à signaler, Sebastian se balade, et enchaine les records : premier joueur de l’histoire de la MLS à dominer le classement de meilleur buteur et de meilleur passeur sur une saison, meilleur buteur de l’histoire du Toronto FC après seulement deux saisons, seul joueur de l’histoire de la MLS à avoir été impliqué dans plus de 30 buts en une saison, etc. Impossible de vous énumérer tous les records que le petit italien a déjà fait tomber en seulement deux saisons de l’autre côté de l’Atlantique.

Lors de la saison 2015 déjà, Sebastian a mis le feu au championnat nord-américain avec 22 buts et 16 passes décisives durant la saison régulière qui lui permettront de terminer meilleur joueur, meilleur passeur et meilleur joueur de la saison régulière. L’international italien affiche en plus une forme incroyable puisque il dispute 34 des 35 matchs joués par son équipe dont 33 en tant que titulaires. Mais malgré ces performances dantesques son équipe du Toronto FC échoue piteusement en barrages des play-offs de MLS face à son voisin canadien, l’Impact de Montréal.

La saison de la revanche

Cette saison 2016 était donc la saison de la revanche pour Giovinco et ses coéquipiers. Et la Formica Atomica repart sur les mêmes bases que l’édition précédente en enchaînant les buts, les passes décisives et les performances impressionnantes. En tout, Sebastian Giovinco facture 17 buts et 15 assists et seule une blessure musculaire qui le tient éloigné des terrains pendant 5 journées consécutives l’empêche d’aller défendre son titre de meilleur buteur qui lui est ravi par l’Espagnol David Villa. Mais l’important n’est pas la, puisque cette année le Toronto FC semble mieux armé pour aller enfin conquérir le titre. Dés le début des play-offs, l’ancien de la Juventus marque les esprits avec d’abord un but au 1er tour, puis un triplé face au leader de la saison régulière, le New-York City FC, en demi-finale de conférence.

Place donc à la finale de conférence pour Giovinco et ses partenaires, face à leur bourreau de la saison précédente l’Impact Montréal. Une double confrontation lors de laquelle le petit numéro 10 de Toronto va montrer des signes d’essoufflement, malgré ses deux passes décisives en deux matchs. Heureusement Benoit Cheyrou inscrit en prolongation le but qui envoie Toronto en finale de la MLS Cup face au Seattle Souders. Mais malheureusement pour l’Italien cette baisse de forme va se confirmer pendant cette finale, qu’il va traverser comme un fantôme, noyé par la défense adverse. Sorti par le coach Greg Vanney à la 103ème minute de jeu, Giovinco assistera impuissant à la défaite des siens aux tirs aux buts.

Cette saison 2016 est donc un nouvel échec au niveau collectif pour la Formica Atomica qui voit en plus le titre de meilleur joueur lui échapper au profit de David Villa.  Le petit prodige de Toronto devra donc se contenter du Canadian Championship (une compétition parallèle organisée par la fédération canadienne qui regroupe les équipes  canadiennes des deux premières divisions nord-américaines), remportée par les siens en juin dernier, comme maigre récompense pour sa merveilleuse saison. Le rendez-vous est donc pris : l’année prochaine Sebastian Giovinco repart à la conquête de son rêve américain.




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Louis De Brondeau

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