#Billylastat : épisode 3

Par Valentin Pauluzzi publié le 01 Déc 2015
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1 : le point pris par la Lazio ces quatre dernières journées. Une situation qui n’est pas sans rappeler la saison post-Coupe d’Italie 2013 et un Petkovic passé des étoiles aux étables en six mois avec licenciement à la clé durant la trêve hivernale. Juventus, Inter et Fiorentina doivent encore être affrontées d’ici la fin des matches aller, mais la seule préoccupation des dirigeants laziales est de présenter un best-of des torts arbitraux subis auprès de la fédération. En gros, Lotito s’auto-transmet son cahier de doléances. Comique.

4 : les rouges reçus par les joueurs interistes. Direct pour Miranda, double-jaune pour Murillo, Melo et Nagatomo. Le troisième score de la Serie A après le Genoa (7) et l’Atalanta (6), mais le moins bon rapport fautes commises/expulsions puisque l’Inter est l’équipe la plus correcte avec 176 coup-francs concédés après le Napoli (170 et aucun rouge). De quoi faire sortir Mancini de ses gonds : « Le football, ce n’est pas du ping-pong ! ». D’où l’intérêt de ne pas aligner Nagatomo.

5 ans et 21 jours : la durée du séjour d’Andrea Mandorlini sur le banc de touche du Hellas, record d’ancienneté parmi les entraineurs de l’actuelle Serie A et probablement des autres divisions professionnelles. Le président Setti a attendu, mais les 6 points et 0 victoire en 14 journées ont eu logiquement raison de sa patience. Reste à saluer le parcours d’un coach qui a redonné ses lettres de noblesse à un club, historique s’il en est, récupéré à la dernière place de la Serie C1 en 2010 pour l’amener à une 10ème de Serie A trois ans et demi plus tard. Chapeau.

-9 et -10 : la différence de points engrangés respectivement par la Sampdoria et le Genoa par rapport à la dernière saison. Gênes était devenue la troisième ville d’Italie après Rome et Turin. Milan a repris sa place sur le podium. Deux situations différentes. La grosse erreur de casting de Zenga pour les uns, l’énième révolution de l’effectif pour les autres. Un président ingérable pour les deux.

25 : les années passées depuis la dernière fois que le Napoli avait occupé seul la tête du championnat, c’était l’ultime journée de la saison 1989-90, celle du second et dernier titre de champion d’Italie. Higuain n’a peut-être pas le millième du charisme de Maradona, mais il est difficile d’échapper à l’analogie. Et notre génération a tellement envie de voir ce que donne un scudetto fêté à Naples…

33 : les buts encaissés par la Roma toutes compétitions confondues, soit en 19 rencontres. La grosse différence après les deux premières saisons de Garcia conclues avec le statut de seconde meilleure arrière-garde (après la Juve). La conséquence d’une politique visant à empiler les joueurs offensifs en délaissant le secteur défensif. Maicon usé, Digne dépassé, Rüdiger pas au niveau, Szczesny inconstant, Cole payé à rien foutre. Sabatini peut gronder tant qu’il veut, mais Garcia a bon dos.




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