Rafinha, la solution du 4-2-3-1 de Spalletti ?

Par Fabio Pendolino publié le 18 Mar 2018
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« Je ne peux dire aux joueurs qui étaient déjà là avant le mercato qu’un joueur qui n’a pas joué depuis un an et demi prend leur place : nous devons mettre Rafinha dans de bonnes conditions pour qu’il joue et nous aide ; pas l’inverse ». Après le match contre l’AS Roma le 21 janvier dernier, voici comment Spalletti introduisait son nouveau joueur brésilien. Si le coach toscan a plusieurs fois réitéré sa volonté de ne pas se plaindre du mercato dans les médias, il a tout de même souligné à quelques reprises qu’un joueur de plus au milieu de terrain aurait été apprécié.
Le fait est que près de deux mois après cette déclaration, Rafinha va tout droit vers un poste de titulaire prouvant ses qualités, mais surtout le manque de concurrence. Spalletti a déclaré que le joueur a « cette qualité technique certaine, mais pas encore le physique pour réussir à amener le jeu sur les flancs et il s’est encore fait souvent prendre par la défense » (après le match contre le Napoli).  

En effet, la situation n’a pas beaucoup évolué et « Spallo » peine à trouver la bonne combinaison pour son milieu. Rafinha, qui n’a toujours pas joué de match entier car manque encore de rythme, monte tout de même en puissance et démontre qu’il peut être une des trois solutions pour le 4-2-3-1 de son entraîneur. Il a en effet le profil qui colle le plus au trequartista, qui devait s’apparenter au Nainggolan de l’an passé. Technique, disposant d’une bonne vision de jeu et d’une mentalité gagnante inculquée à la Masia, il n’est pas encore parfaitement intégré, ni en pleine possession de son physique, mais influe déjà beaucoup sur le jeu.

La dernière ligne droite

Avant les matchs de la 29ème journée, l’Inter est classée cinquième avec 52 points (et un match en moins). La quatrième place n’est qu’à 1 point, la troisième à 4 points de distance. Le calendrier semble plus compliqué que les autres poursuivants à la Champions League, qu’il s’agisse de la Roma, la Lazio ou le Milan AC. Si le match contre le Napoli n’était pas parfait, il a quand même montré que l’équipe peut se mobiliser, surtout contre les grosses équipes (aucune défaite contre Juventus, Napoli, Roma, Lazio ou Milan cette saison).

Ce qui pourrait faire défaut à la Beneamata, ce serait encore une fois le trop plein de matchs nuls (seulement trois défaites en Serie A cette saison) et surtout cette incapacité à marquer. Avec Rafinha qui revient bien, et qui pourrait être encore plus motivé à l’idée de recevoir une convocation pour le Mondial, mais aussi des milieux de terrain qui jouent à nouveau des matchs de qualité (Gagliardini/Brozovic contre Napoli) et Karamoh pour apporter un peu de fraîcheur sur son côté, l’Inter pourrait encore croire au top 4 italien. Les Nerazzurri devraient, en cas de qualification pour la prochaine Champions League, reconstruire l’équipe autour de ce type de joueurs, qu’il s’agisse de Rafinha ou Cancelo, pour avoir un effectif à même de jouer la qualification tous les ans.




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Fabio Pendolino

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