Ce qu’il faut retenir de cet Euro U21

Par Jérémie Panizzoli publié le 29 Juin 2017
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Donnarumma atteint

Soyons clairs dès le départ, le jeune portier de la selection U21 italienne n’était pas dans les meilleures conditions au moment de démarrer la compétition. Si les raisons de ces perturbations psychologiques sont discutables, les faits sont là : Donnarumma n’a pas été décisif durant cet Euro. Hormis une belle frappe déviée face au Danemark et quelques parades face à l’Allemagne et l’Espagne, il a semblé subir les tirs adverses au lieu de les attaquer avec envie et détermination. Son attitude sur le second but de Saul est l’illustration parfaite de ce manque flagrant d’impact et de confiance chez Gigio. On ne gagne pas une compétition grâce à un gardien. Mais on ne la perd pas grâce à ce dernier. A méditer, Gigio…

Une défense au niveau

Point fort de la liste de Luigi Di Biagio, le secteur défensif était attendu au tournant. En l’absence de Romagnoli, Rugani et Caldara avaient la responsabilité de stabiliser l’axe central. Ils ont tenu leurs rangs avec notamment des gestes de classe pour le joueur de l’Atalanta. Sur les cotés Conti et Barreca ont montré que la relève poussait et qu’elle pouvait être sollicitée à tout moment chez les A de Ventura. Par contre, si les titulaires ont assuré, de sérieux doutes subsistent sur les remplaçants. On pense particulièrement au milanais Davide Calabria…

Un Pellegrini haut de gamme

Cette saison, Lorenzo Pellegrini a effectué une saison remarquable en dépit des résultats inégaux des neroverdi. Logiquement, il a poursuivi sur sa lancée pendant la compétition. Juste techniquement, engagé, technique et physique le milieu de terrain a été le meilleur joueur de son équipe. Buteur décisif face au Danemark, il a été importantissime sur l’action du but face à l’Allemagne inscrit par Bernadeschi. Petit bémol, il n’a pas semblé en osmose avec les autres milieux de terrain comme Benassi ou Gagliardini. Problème tactique ou de complémentarité ?

Une attaque décevante

Avec Chiesa, Berardi, Bernardeschi voire Petagna, les Azzurini avaient de sérieux arguments pour régaler offensivement. Pourtant, beaucoup de frustration aura accompagné les matchs de cette sélection espoir. Si Berardi a vraiment un potentiel intéressant, son incapacité à se maîtriser lui aura joué des tours. Chiesa a montré de belles choses mais il reste encore un peu tendre. Petagna est resté sur la lancée de sa saison avec l’Atalanta. Courageux mais limité… En revanche, Federico Bernadeschi a vraiment surnagé. Buteur face à l’Allemagne et l’Espagne, le joueur de la Fiorentina a régalé techniquement et a offert plusieurs ballons de but délicieux à ses partenaires. A coup sur, la vraie satisfaction offensive de cet Euro U21.

Un coach passif

Pour mener à bien la conquête d’un championnat d’Europe, il est préférable d’avoir comme sélectionneur une pointure. Sans être de cette catégorie, Luigi Di Biagio avait une belle carte à jouer durant cet Euro. Malheureusement, il n’a pas su faire cohabiter les différents joueurs de son milieu de terrain et il a semblé subir les événements plutôt que de les contrôler. Incapable de sortir Berardi face à l’Allemagne, il a multiplié les approximations. Évidemment, l’élimination ne porte pas son sceau mais à l’image de Donnarumma, il n’a pas tout tenter pour l’éviter…




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Jérémie Panizzoli

Rédacteur référent pôle events & live



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