Petit dico des surnoms du Calcio (épisode 3)

Par Louis De Brondeau publié le 03 Mar 2016
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Radja Nainggolan est « Ninja » : La principale qualité d’un Ninja ? La discrétion. On est pas sûr que le combo crête blonde platine + tatouages + look pour le moins original soit le meilleur pour la discrétion. Mais bon passons. Pourquoi Ninja ? Parce que le joueur belge est originaire d’Asie. Jusque là tout va bien. Mais, n’en déplaise aux tifosi de Cagliari qui lui ont donné ce surnom, Radja vient d’Indonésie situé à plusieurs milliers de kilomètres du Japon et des ninjas. Un peu approximatif.

Daniele de Rossi est « Captain Futuro » : la version italienne de capitaine Flam. Le héros du dessin animé sauve la terre à de nombreuses reprises. DDR lui sauve la Roma. Pour cela pas besoin de super-pouvoirs juste une mentalité de guerrier, un amour sans faille du maillot et quelques tacles à la gorge comme on les aime.

Gary Medel et Felipe Melo sont « Pitbull » : lorsque l’on approche du stade Giuseppe Meazza aucun panneau, aucune affiche « Attention chiens méchants ». Pourtant dans le jardin des Nerrazzuri règne un Pitbull du nom de Gary Medel. Chien agressif il peut facilement vous mordre la cheville ou le tibia avec ses crampons acérés. Mais un Pitbull est aussi un fidèle compagnon prêt à se battre pour vous dans toutes les circonstances, dans les matchs les plus difficiles. Depuis cet été, le Pitbull chilien a été rejoint par un compagnon brésilien, plus âgé mais tout aussi agressif. À eux deux Medel et Melo forment un duo de chiens de garde tarés qui éloigne tous les attaquants de la surface interiste.

Hernanes est « Le prophète » : « Nul n’est prophète en son pays », Hernanes part donc du Brésil en 2010 pour prêcher la bonne parole à Rome à coup de pralines dans la lucarne et de passes lasers. Malheureusement en 2014 advient l’Exode, le prophète part de sa ville sainte, Rome, où il est tombé en disgrâce pour aller trouver refuge à Milan puis à Turin. Méconnaissable depuis son arrivée dans le Piémont, les tifosi bianconeri attendent encore que le prophète termine sa traversée du désert (espérons qu’elle ne dure pas aussi longtemps que celle de Moïse).

Kevin Strootman est « La machine à laver » : vous vous souvenez tous de la photo, certes un peu ridicule, de Rudi Garcia avec une machine à laver. C’était en fait un message de soutien au milieu néerlandais, blessé depuis plus d’un an. Pourquoi la machine à laver ? Donnez-lui un ballon bien dégueulasse (comme une passe de Rudiger ou Torosidis) et Kevin vous la ressort proprement. Le seul problème de cette machine ? Elle tombe souvent en panne et les pièces de rechange sont rares, du coup quand elle est en panne, elle l’est pour longtemps.

Riccardo Montolivo est « Dormolivo » ou « Mortolivo » : ces surnoms ne font pas partis des surnoms « officiels » (on comprend pourquoi), mais ils traduisent tout l’amour qu’ont les supporters du Milan et de la Fiorentina pour le joueur.

Keisuke Honda est « l’empereur » : empereur du CSKA Moscou, le milieu japonais est venu s’aventurer à Milan. Mais en Lombardie cela fait longtemps que l’empire romain a chuté. Du coup, le Japonais est devenu un empereur sans terre qui règne plus souvent sur le banc Rossonero que sur la pelouse de San Siro.




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