Pepe-Storari, l’adieu des braves à la Juventus

Par Nicolas Portais publié le 07 Juil 2015
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Pas de révolution en la matière mais des retouches ligne par ligne, et avec elles quelques éléments du noyau dur qui s’en vont. On a parlé de Tévez, de Pirlo, mais attardons nous un instant sur deux cas qui ont fait moins de bruit. Après cinq ans de bons et loyaux services, Simone Pepe et Marco Storari voguent vers de nouveaux horizons. Tous deux en fin de contrat (l’année supplémentaire récemment signée pour Storari ne sera finalement pas effectuée), ces deux joueurs ont fait les beaux jours de la Juve quand celle-ci était privée de Buffon en ce qui concerne sa désormais ex-doublure, ou bien lorsqu’elle retrouvait les hautes cimes de la Serie A (la saison 2011-2012) pour l’ailier un temps prêté par l’Udinese. Une Udinese où Pepe pourrait d’ailleurs tenter de rebondir, après deux saisons quasiment blanches et une autre à revenir tout doucement à un niveau décent.

Storari, quant à lui, est toujours en pleine possession de ses moyens malgré ses 38 ans. Mais le départ vers un club lui garantissant du temps de jeu (Cagliari en l’occurrence), déjà proche l’an passé à la même période, est désormais réalité. L’un des freins était à l’époque l’absence d’une alternative valable derrière Buffon, entre le sympathique mais anecdotique Rubinho et le trop jeune Leali. Avec l’arrivée de Neto (en provenance de la Fiorentina), voilà de quoi assurer l’intérim du titulaire en cas de besoin. Le choix du Brésilien de « seulement » 25 ans tranche d’ailleurs avec la tradition du numéro 12 d’un âge canonique (Marco Storari justement, ou bien encore Antonio Chimenti). Faudrait-il y voir un signe ? En tout cas, bien heureux celui capable de prédire l’après-Buffon.

Ainsi va donc le train-train des clubs du monde entier, mais il parait fondamental, pour aller au-delà du simple fait divers comme on en trouve tant en cette période de marché estival, de souligner que s’en vont là deux figures du vestiaire, puits insondables d’enthousiasme, et avec elles une partie de ce qui cimentait le groupe professionnel forgé par Giuseppe Marrotta et ses collaborateurs. Des joueurs très rarement utilisés, mais qui ont pourtant salué la Juventus avec des propos déjà pleins de nostalgie. Eux qui ont voué les cinq dernières années au club, au détriment d’ailleurs d’une certaine visibilité pour les observateurs, ont ainsi démontré qu’être un second couteau dans une grosse écurie ne se limite pas à s’asseoir sur un banc en espérant voir son palmarès s’enrichir comme par magie. On ne sait pas encore ce que la Vieille Dame gagnera en la matière avec un Neto, mais l’on sait déjà ce qu’elle a perdu avec Storari et Pepe.




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Nicolas Portais

Rédacteur Juventus



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