Paloschi a dit Yes à Guidolin

Par Gilbert Simonutti publié le 02 Fév 2016
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paloschi swansea

Même si lui n’était déjà plus là, l’ombre d’Alberto Paloschi planait encore dimanche midi dans les travées du Bentegodi au moment où le Chievo se faisait démolir par la Juve (0-4). Son départ à Swansea était le sujet principal des questions posées à Rolando Maran par la presse depuis jeudi et après le non match des siens contre la machine bianconera, nul doute qu’on en parlera encore. Toutefois, difficile de jeter la pierre sur les dirigeants du Chievo. L’offre de Swansea était de celles qu’on ne refuse pas. Presque 10 millions d’euro dans les caisses du club et bien entendu le salaire qui va avec soit environ 2M€  par saison jusqu’en juin 2019. Les dirigeants se sont donc facilement laisser convaincre par les livres de l’ami Guidolin, nouveau manager des Swans. Pour le Chievo, cela représente tout bonnement le plus gros transfert jamais réalisé par le club et pour l’ancien milanais, un salaire multiplié par 2,5. La puissance financière des clubs de Premier League est désormais sans égale et il devient quasi impossible de s’y opposer. L’Atalanta, mais surtout la Sampdoria auraient également souhaiter enrôler l’attaquant mais pas à ces chiffres là.

Alberto Paloschi rejoint donc le Pays de Galles et Francesco Guidolin qu’il avait côtoyé lorsque ce dernier entraînait Parme. La présence du coach vénitien a d’ailleurs été décisive dans le choix du joueur. Il portera le numéro 9 et tentera d’aider le club à se maintenir dans l’élite du football anglais. Paloschi devra très vite s’adapter à ce nouveau football bien différent de celui qu’il a connu jusqu’à présent. Guidolin, qui n’a demandé que son achat à ses nouveaux dirigeants, n’a pas le moindre doute quant à la réussite du buteur de 26 ans dans le championnat d’Angleterre. Sa première partie de saison au Chievo était d’ailleurs de très bonne facture avec 8 buts inscrits en 18 rencontres. Un pas en avant pour le joueur formé au Milan, qui a toujours eu l’envie d’égaler le mythe Inzaghi, mais encore une déconvenue pour les nostalgiques d’un Calcio à l’ancienne qui auraient bien aimé voir Paloschi progresser dans la Botte. La colonie des joueurs italiens à l’étranger continue d’augmenter mercato après mercato et vu le déséquilibre financier entre la Premier League et la Serie A, ce processus n’est pas prêt de s’arrêter. Quant au Chievo, il faudra vite digérer le départ de son meilleur réalisateur. L’arrivée hier de Floro Flores vient compléter le secteur offensif gialloblù, mais l’idée de Maran est aussi celle de miser sur son « anglais », Roberto Inglese. Une façon comme une autre d’oublier le désormais English, Alberto Paloschi.




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Gilbert Simonutti

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