Les notes de l’Italie face à l’Allemagne

Par Leo Carta publié le 03 Juil 2016
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Italie-Nazionale

Buffon 6,5 : Un bon placement, toujours. Très rassurant, il prend un but sur lequel il ne peut strictement rien faire. On retient tout de même le miracle qu’il réalise sur Gomez, tenant à flots son équipe. Tellement grand qu’il domine le pré. Tellement humain qu’il se laisse aller à quelques larmes en fin de match. Et nous aussi.

Barzagli 6,5 : Sans aucun doute le moins tranchant des trois défenseurs. Il gère pourtant bien les vagues allemandes, surtout en seconde mi-temps et y va de son petit péno transformé. Dommage. Un mot qui revient souvent. Trop souvent. On retiendra son sauvetage magique sur sa ligne en première mi-temps.

Bonucci 7 : Quelques difficultés dans la construction du jeu à cause principalement du dispositif allemand mis en place par Löw. Il réussit en première période une merveille de passe laser pour Giaccherini, aux bons souvenirs des Belges. Il convertit le penalty égalisateur. Manque le sien à la fin du match. La vie est ainsi faite. Personne n’est parfait.

Chiellini 7 : Gros (gros) match de Chiello qui, défensivement, est monstrueux. Müller en avait gros sur la patate et on peut le comprendre, c’est surement pas facile d’avoir sur les épaules les gouttes de bave de Giorgio qui nous attend bien patiemment dans le dos, prêt à croquer. Remplacé par Zaza

Florenzi 5,5 : Un match très moyen de la part du Romain qui a manqué de précision technique jusqu’à son remplaecment. Il sort quand même du terrain, lessivé. Remplacé par Darmian

Sturaro 6 : Gros test pour Sturaro qui passe sans mention. Rugueux sur l’homme et attentif tactiquement il manque lui aussi de précision technique. Bien évidemment son abnégation explique beaucoup de choses, mais ce n’est pas tout. Il oublie Hector sur l’occasion du but allemand. Prend un jaune mais continue de jouer un match sérieux, sans peur.

Parolo 7 : Le meilleur azzurro, assurément. Il remplace sérieusement De Rossi, manque peut-être de flamboyance, notamment dans les relances, mais compense avec une activité aussi folle que discrète.

Giaccherini 6 : Match en dents-de-scie pour le caporal de Conte. Quelques belles touches sur le côté gauche mais qui restent bien trop isolées. Peu de dialogue entre lui et son ailier direct, De Sciglio.

De Sciglio 6,5 : Un match de patron pour le seul milanais du groupe. Il souffre en début de match les montées de Kimmich puis prend le plis. Résultat, l’Allemand ne remontait plus.

Eder 5,5 : Grosse activité, malheureusement très stérile. Eder a passé le plus clair de son temps à courir dans le vide. Ne prend pas de responsabilité quand il se retrouve seul, devant la surface de réparation. Bien dommage. Remplacé par Insigne

Pellè 6 : Même chose pour Pellè, ou presque. Conquérant, il pressait et allait chercher des ballons animé par la fougue d’un quart de finale. Son pourcentage de duels aériens gagnés est pharaonique. Reste qu’il manque un penalty, d’une fort triste façon. Merci quand même Graziano.


Darmian 6 : Plus prudent que Florenzi, il dispute son petit bout de match avec sérieux. Manque le tir au but décisif pour l’Italie. Une nouvelle fois : dommage.

Insigne non noté : Quelques beaux crochets bien sentis et un penalty transformé.

Zaza non noté : Un balon touché. Une course d’élan de cartoon, type Grosminet qui s’approche sur la pointe des pieds de Titi. Et c’est le drop. Logique.

Conte 6,5 : Antonio est un magicien dont la seule erreur de cet Euro aura été l’entrée de Zaza pour les tirs aux buts (alors que De Rossi était sur le banc). Il a transformé cette Nazionale moyenne en une machine d’amour et de tendresse incroyable. Grâce à lui, tout le monde a retrouvé un peu de lui dans cette Italie combative, passionnée conquérante et romantique. Alors merci à lui. Merci à eux. Nul doute que cette leçon d’humilité et de travail en fera cogiter quelques-uns. Ici comme ailleurs.

*Le barème est italien




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Leo Carta

Rédacteur Juventus



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