Pourquoi le Milan AC va gagner la Coupe d’Italie

Par Romain Simmarano publié le 19 Mai 2016
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Les comparaisons sont peu flatteuses, mais la réalité est là. Avec un retard de 34 points au classement final de la Serie A et deux défaites face à la Juventus au cours de la saison, le Milan AC ne devrait vraisemblablement pas lutter à armes égales lors de cette finale de Coupe d’Italie. Et pourtant, c’est ce Milan-là, aussi incroyable que cela puisse paraître, qui permettra bel et bien à Riccardo Montolivo de soulever son premier trophée. Car, au fond, comme pour le Big One de la faille de San Andreas, chaque seconde qui passe nous rapproche un peu plus du réveil du Diavolo endormi. Pour d’obscures raisons que nous allons vous révéler, il est évident que ce réveil tant attendu se produira ce samedi, au terme d’un match forcément fou.

L’énergie du désespoir

Car il est bien un moteur de l’âme humaine qui ne trahit que rarement les hommes de bonne volonté, et c’est le sens de l’honneur. Tant d’années pour certains de ces joueurs à porter la tunique rouge et noire comme le plus lourd des fardeaux ! Tant de matches décevants, tant de décisions incompréhensibles d’une gouvernance aux abois, tant de frustrations et de honte de ne pas trouver le chemin tant recherché de la dignité, de la fierté. C’est décidé, c’est même certain, c’est dans l’arène du Stade Olympique de Rome que tout cela va se terminer. C’est sous la houlette incertaine et chancelante de Christian Brocchi, l’homme par qui le miracle arriva, que ce cycle infernal va enfin s’achever. Au terme de ces 90 minutes, plus rien n’empêchera les tifosi milanais du monde entier de ressortir de leurs antres, les yeux éblouis par une lumière qu’ils avaient fini par oublier, mais heureux. Ce bonheur, ils le devront avant tout à une poignée d’hommes.

Quatre hommes pour un braquage

Même si cette victoire lombarde ne fait aucun doute, il convient toutefois de rester prudent quant à l’écart du score à venir. Pour dire plus concrètement les choses, le scénario de rêve demeure un but sur une frappe trois fois détournée accordé grâce à la goal ligne technology. Il faut savoir rester modeste. Mais pour en arriver à ce brillant résultat, le Milan AC saura s’appuyer sur quelques hommes-clefs. Un immense Gianluigi Donnarumma d’abord, qui achèvera de se révéler aux yeux du monde en écœurant purement et simplement les avants turinois. Un Alessio Romagnoli de gala, enfin à la hauteur des grandes espérances qu’il avait suscitées. Bien sûr, un Jack Bonaventura insaisissable, virevoltant au cœur des lignes turinoises, balle au pied, sans jamais faillir. Et, bien sûr, un Carlos Bacca sans pitié, sans concession, à la fois renard et chien d’attaque, qui viendra planter l’ultime banderille, et si possible le plus tard possible dans un match irrespirable. Gageons que c’est sans véritable chef d’orchestre que les véritables virtuoses se réveillent. Et permettront enfin de venir garnir une galerie de trophées désormais bien poussiéreuse à Casa Milan.




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Romain Simmarano

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