Milan AC: Le torchon brûle avec l’UEFA !

Par Nadhem Korbi publié le 20 Déc 2017
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Après le dernier mercato fou du Milan AC, un grand monde s’attendait à voir l’UEFA mettre le nez dans les affaires des Rossoneri surtout avec leur retour dans les compétitions européennes mais aussi vu le montant déboursé par le club lombard pour se faire une nouvelle équipe : environ 200M€. Les dirigeants milanais savaient déjà ce qui les attendait. Ils avaient donc décidé de proposer à l’UEFA une demande d’accord volontaire dans le cadre du fair-play financier. Ce type d’accord, ajouté récemment au règlement du fair-play financier, est plus facile à atteindre par rapport à l’ancien type. Toutefois, la réponse de l’UEFA a été négative…

En quoi consiste « l’accord volontaire » ?

A part l’accord de règlement (sous-lequel l’Inter est soumise), l’UEFA a inauguré en 2015 un nouveau type d’accord avec les clubs dans le cadre du fair-play financier. Il s’appelle l’accord volontaire. C’est un arrangement à l’amiable entre l’UEFA et un club où ce dernier présente un plan clair et fiable lui permettant de réaliser un équilibre financier. Par rapport à l’ancien type, l’accord volontaire présente l’avantage de permettre à son bénéficiaire d’avoir un déficit maximal de 30M€ sur 4 ans (contre 3 ans pour l’accord de règlement). Autrement dit, le club a 1 an de plus pour atteindre l’exigence demandée. Le Milan n’a pas choisi d’intégrer ce type d’accord par hasard. Sa direction sait bien que le club lombard répond parfaitement aux conditions d’intégration: avoir un nouveau propriétaire pendant les 12 derniers mois et ne pas être en procédure avec l’UEFA pendant les 3 dernières années. Et comme les Rossoneri n’ont pas joué en Europe depuis 3 ans (avant cette année), ils avaient donc ces 2 conditions dans la poche. Toutefois et après examen de la demande, la commission du fair-play financier a décidé de refuser le plan proposé par les milanais. Les experts n’ont pas été convaincus par les garanties des propriétaires pour équilibrer les comptes du club. Le Milan est donc maintenant dos au mur.

Que peut faire le club ?

Face à ce refus, les Rossoneri doivent trouver une autre issue pour éviter d’éventuelles sanctions de l’UEFA. Contrairement aux informations qui circulent ces derniers jours, le Milan ne risque pas rétrogradation dans une division inférieure. D’ailleurs cette sanction n’existe pas dans le règlement. La pénalité la plus lourde serait une exclusion des compétitions européennes mais le club n’en est pas encore là. En cas de confirmation de sanction, ça devrait commencer par une amende ou une restriction sur le nombre de joueurs que peut inscrire le Milan dans les coupes d’Europe. Néanmoins, les Rossoneri ont encore un peu de temps pour redresser la barre. Le directeur general du club, Marco Fassone, a déjà avoué que si son equipe ne se qualifie pas à la prochaine Champions League, un top player devrait être vendu:  » Si on n’arrive pas à obtenir un ticket pour la C1, on doit vendre 1 ou 2 de nos meilleurs joueurs. Il faut être en accord avec l’UEFA ». Le Milan a vu sa stratégie pour un retour rapide au 1er plan se ruiner. Sa direction doit donc travailler pour trouver des solutions et éviter les sanctions. Et ceci commence dès le mercato d’hiver.




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Nadhem Korbi

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