Les meilleurs joueurs de l’Inter : 25e

Par Giuliano Depasquale publié le 15 Mai 2017
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L’été 2005 est un tournant dans l’histoire de l’Inter, qui recrute des joueurs qui auront tôt ou tard un rôle important à jouer au sein du club. Lors de ce mercato, les Nerazzurri n’acquièrent pas moins de trois joueurs du Real Madrid : Samuel, Solari et Figo. Ce dernier est d’autant plus intéressant qu’il débarque gratuitement, alors qu’il fait encore partie des meilleurs joueurs à son poste, même commençait à perdre sa place de titulaire en Espagne. Aussi bien à l’aise en milieu offensif que dans un poste plus excentré, Figo se voit attribuer un rôle clé derrière les attaquants, devant faire en sorte de les alimenter en ballons. Sans surprise, le Portugais convainc directement, bien que son niveau ne soit plus le même qu’il avait atteint au Real. Cela suffit tout de même amplement à Mancini, qui en fait un titulaire indiscutable. Talentueux sur coup de pied arrêté, il ne manque pas de transformer quelques coups francs par saison, parfois pour offrir la victoire, comme lors de la Supercoupe d’Italie 2006, où il conclut une incroyable remontée de l’Inter face à l’AS Roma, de 0-3 à 4-3. Mais son implication se vérifie surtout sur ses passes, toujours très précises, tout comme ses centres qui font le bonheur d’Adriano, Cruz, Crespo et plus tard Ibrahimovic.

Une fin honorable

Malheureusement pour lui et les Nerazzurri, une vilaine faute de Nedved, pendant un derby d’Italie de 2007, le contraint à se tenir éloigné des terrains pour quasiment trois mois. En cause, une fracture du péroné qui l’empêche définitivement de retrouver sa forme et d’aligner des prestations de qualité. L’arrivée de Mourinho laisse d’abord planer quelques doutes quant à la titularisation de Figo, qui hésite alors à prendre sa retraite, à l’âge de 36 ans. Finalement, il perd bien sa place dans le onze de base de l’entraîneur, qui lui préfère Quaresma ou Stankovic, selon la tactique employée. Le Portugais se retire à la fin de cette même saison, en portant le brassard de capitaine à l’occasion de l’ultime match, face à l’Atalanta, au début duquel il est accueilli sur le terrain par ses équipiers qui lui font une haie d’honneur.

La malédiction du fuoriclasse

Si Luis Figo fait partie des meilleurs joueurs de l’Inter, il se démarque également à travers la malédiction qu’il semble avoir jeté sur son fameux numéro 7. De Quaresma à Kondogbia, en passant par Schelotto et Pazzini, personne n’a réussi à s’imposer avec le club nerazzurro, en portant ce numéro. Pourtant, aucun d’entre eux n’a occupé le même poste que le Portugais, qui n’a vu son hériter qu’en un autre joueur sur le déclin au Real : Sneijder. Le Néerlandais s’est révélé plus complet que son prédécesseur, mais ceci est une autre histoire… Pour Figo, on peut affirmer qu’il a exploité son talent jusqu’au bout, alors qu’il a débarqué à Milan dans l’optique de terminer au mieux sa carrière pour éviter de sombrer dans l’oubli chez les Galactiques. Certes, il n’a pas été aussi flamboyant qu’à l’époque de son Ballon d’or, mais il a tout de même été un joueur clé lors des victoires en championnat et pour cela, Figo est notre 25e meilleur joueur de l’Inter depuis 1990.

Statistiques avec l’Inter

Matchs : 140

Buts : 11

Scudetti : 2006, 2007, 2008, 2009

Coupes d’Italie : 2006

Supercoupes d’Italie : 2005, 2006, 2008

 




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