Les matchs à retenir : AS Roma

Par Anthony Maiorano publié le 13 Jan 2018
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Le meilleur match

Deux semaines après avoir frôlé l’exploit au Stamford Bridge lors du match aller de Champions League, les Transalpins accueillent avec détermination le champion d’Angleterre, Chelsea avec la ferme intention de rester en lice pour une qualification jugée par beaucoup inespérée. Mise à part l’absence de Manolas pour cause de blessure et relayé par Juan Jesus, Di Francesco aligne une formation standard avec un entrejeu expérimenté (Nainggolan, De Rossi et Strootman) et un secteur offensif sans réel surprise avec Dzeko entouré de Perotti et El Shaarawy. Et c’est justement ce dernier qui ouvre le bal des festivités après seulement 39 secondes. Et qui en fait la réalisation la plus précoce de l’histoire du club en compétitions européennes. S’ensuivent dès lors quelques situations chaudes des Londoniens avec le seul Hazard étant en mesure d’inquiéter Alisson et consorts. Solides, compacts et se projetant rapidement vers l’avant, les locaux doublent la mise avant le thé à nouveau par l’entremise du Pharaon qui profite d’un défaut de communication de l’arrière-garde adverse. Outre le troisième but de Perotti, la seconde mi-temps a montré à quel point les Romains étaient capable de gérer les temps forts et faibles et d’également réussir à procéder par contre. Laissant très peu d’espace à son contradicteur, ils se sont montrés courageux, généreux dans l’effort et lucides dans les moments clés. Un réel match référence qui démontre la force collective d’une écurie qui se devait de prendre conscience de ses qualités et surtout de pouvoir bouger n’importe quelle équipe. A condition que tout le monde offre le 100 % de ses capacités.

Le pire match

Comme le veut la logique, Di Francesco fait tourner son contingent et mise sur le talent et l’insouciance de Gerson, Under ou encore Schick. En face, les Turinois ne se sont pas déplacés dans la capitale en simple pèlerinage et le premier acte le témoigne. Si certains éléments ont profité de ce minutage pour se mettre en avant comme Skorupski ou Emerson, d’autres ont justifié la faible confiance accordée en eux jusqu’à présent, à l’image de Moreno et Gonalons. Et une partie qui a mis à la lumière du jour les défauts entrevus récemment, c’est-à-dire une manque de concrétisation offensive criarde ainsi que les coups de pieds arrêtés défensifs. Des absences de concentration qui profitent aux hommes de Mihajlovic qui mènent de deux longueurs à vingt minutes du terme. Malgré la quantité d’opportunités créées ponctuée par deux poteaux, un penalty manqué, un festival de mauvais choix et un but de Schick, les maîtres des lieux s’inclinent 1-2 et disent déjà bye bye à un objectif annoncé de saison. Une rencontre qui a montré les carences offensives (pire attaque du club depuis bien longtemps) déjà évoquées ainsi que cette éternelle mauvaise habitude à se réveiller lorsque l’instant devient grave. Ajoutez à cela le dilemme d’un changement de schéma qui refait surface depuis le retour de blessure de Schick. Des approximations à gommer au plus vite pour s’éviter d’autres mauvaises surprises. Et la défaite récente contre l’Atalanta ne fait que confirmer les dires sur cette rencontre. 

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Anthony Maiorano

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