Les notes de l’AS Roma face à la Lazio

Par Anthony Maiorano publié le 16 Avr 2018
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Alisson 6: Aucun arrêt décisif à réaliser pour le gardien du temple romain, mais une prestance notable et des relances au pied d’appréciable facture.

Fazio 6.5 : Après s’être mis avec insolence Suarez dans la poche il y a quelques jours en Champions League, la tour de contrôle argentine avait pris le soin de garder un peu de place au chaud pour Immobile, meilleur buteur de Serie A. Costaud le garçon.

Manolas 6.5 : Pas au top physiquement, le Grec serre les dents et fait preuve de son habituel sens de la position et de la couverture. Contraint de laisser sa place pour cause de crampes. Remplacé par Florenzi

Juan Jesus 6 : Il profite de sa récente performance de choix en Europe pour se frayer une place dans la défense à 3 proposée à nouveau par Di Francesco. Sérieux défensivement, il a toutefois ce fâcheux mauvais réflexe de vouloir constamment chercher la longue balle au détriment d’une sortie du cuir propre. En progression.

Bruno Peres 6.5 : Sous le feu des critiques depuis son arrivée dans la capitale, l’ancien joueur du Torino a l’énorme opportunité de prendre sa petite revanche personnelle. Hélas, le 22ème montant de la saison lui refuse cet instant d’allégresse. Apporte volontiers le surnombre offensivement et offre une copie somme toute sans rature. Remplacé par El Shaarawy

Strootman 6 : Dans le cadre d’une partie faite majoritairement de duels physiques aériens et acharnés, l’Oranje n’est pas du genre à se faire intimider par les aptitudes athlétiques adverses et soutient tant bien que mal l’opposition. Quelques déchets techniques évitables dans les dernières mètres.

De Rossi 6 : Intéressant lors du premier acte lorsqu’il oriente le jeu comme il sait le faire et donne un coup de pouce aux trois bonhommes placés derrière lui. En souffrance après le thé lorsque la Lazio augmente d’intensité et commence à avoir la mainmise dans l’entrejeu.

Kolarov 6 : Face à son passé, le brave ne se laisse pas submerger par les émotions et aborde cette rencontre de façon stoïque et sereine. Il limite comme il peut les montées offensives de la mobylette Felipe Anderson et s’en sort plutôt bien. Somptueuse la balle qu’il dépose sur le crâne soigné de son camarade Dzeko qui termine malheureusement sa course sur la barre transversale.

Schick 5 : Il lutte vaillamment mais son influence dans le jeu des siens est insuffisante. Confuses et sans idée, ses percées tête baissée sont très souvent ponctuées par des pertes du ballon et des choix à revoir. Vivement que la jeune pépite s’achète une confiance. En effet, le talent seul ne suffit pas à ce niveau. Remplacé par Under

Nainggolan 5.5 : Buteur au match aller, ses 45 minutes initiales font état d’un abattage chronique et illimité. Or, le Ninja est peu efficace lorsqu’il s’agit de surprendre son contradicteur. Sa passe laser pour Bruno Peres est à diffuser en boucle dans toutes les écoles de foot du pays. Sa deuxième mi-temps un peu moins.

Dzeko 5.5 : Bien muselé par de Vrij et Luiz Felipe, l’avant-centre romain peine à trouver des espaces et à se montrer dangereux. Légèrement émoussé physiquement, il décide d’enclencher le réveil à chrono quasi écoulé avec deux coups de casque dont il possède le secret. Le crime parfait était proche.


 Under 6.5 : Constamment menaçant balle au pied, le joker de luxe du soir entre bien dans la partie et provoque l’expulsion de Radu. Il n’arrive cependant jamais à se mettre en position de tir mais sa facilité à se démarquer et à provoquer l’adversaire est remarquable. Assurément un élément d’avenir.

Florenzi 5,5 : Quelques coups d’accélérateur lorsque Lukaku décide de carburer sur son côté et des centres de très bonne qualité caractérisent son entrée dans la bataille.

El Shaarawy : Non noté.

Di Francesco 6 : Il confirme le dispositif tactique ayant mis à mal Barcelone mais l’aboutissement n’est pas identique. Possession stérile en première période et un secteur offensif peu concerné. Ses changements en cours de match rajoutent de l’imprévisibilité à la manœuvre mais le réveil est tardif. Un duel entre techniciens révolutionnaires qui aura accouché d’une parité plutôt logique.

 




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