Joao Mario et l’Inter, pourquoi ça ne prend pas ?

Par Cesco publié le 15 Déc 2017
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En arrivant avec l’étiquette de champion d’Europe prometteur, Joao Mario avait toutes les cartes en main pour s’imposer au sein d’une Inter ambitieuse qui a pour but de retrouver les sommets le plus vite possible. Après une première saison mouvementée sous la houlette d’un De Boer puis Pioli, le Portugais avait cependant laissé entrevoir de belles choses au milieu de terrain malgré une Inter globalement décevante, terminant 7ème de l’exercice 2016/2017. Depuis l’arrivée de Spalletti, l’Inter, déroule et trône en tête du classement de la Serie A, réalisant un des meilleurs débuts de saison de son histoire. Seul hic pour le Portugais, il n’est que très peu associé à ces bonnes performances.

Inadéquation tactique ?

Dans le football moderne, il y a de plus en plus de joueurs, surtout au milieu de terrain, dont le poste reste à définir. C’est également le cas de Joao Mario. D’abord ailier au Portugal en 2016, il arrive à l’Inter pour apporter un surplus technique au milieu de terrain de l’Inter. D’abord titulaire puis barré par Banega, il profite du départ de ce dernier vers Séville. Vétu du numéro 10, la voie semble dégagée pour celui qu’on annonce comme une belle promesse en Italie. Seulement voilà, Spalletti le déclarait en début de saison : « Joao peut faire le trequartista mais il doit apprendre encore quelques choses pour être au top à ce poste ». C’est ainsi que son repositionnement de relayeur sous De Boer/Pioli à milieu offensif sous Luciano ne vas pas se faire sans complication. Manque de physique, de lucidité sur le dernier geste, repli défensif inégal, instinct en berne quand il s’agit de faire tourner le ballon, Joao Mario se montre irrégulier sur les matchs qu’il dispute. Sa qualité technique lui permet parfois de faire la différence pour mettre sur orbite son équipe mais dans la tactique huilée mise en place chez les Nerazzurri cette année, il ne semble plus trouver sa place au milieu d’un Borja Valero qui lui semble plus à même de comprendre les transissions offensives et défensives voulues par le coach, tout en développant un QI football nettement supérieur.

Un futur plus si prometteur

A 24 ans, le joueur a encore le temps de progresser mais une chose est sure, rester sur le banc n’est pas dans ses plans de carrière. Ses dernières titularisations choisies ? Face à la SPAL et Crotone. 2 victoires difficiles pour l’Inter à un moment où le jeu des Nerazzurri posait encore question. Depuis, le trio est le plus souvent composé de Vecino, Gagliardini et Borja Valero qui apportent l’équilibre parfait à des interistes très compacts. Ainsi depuis mi septembre, Joao Mario n’a disputé que 179 minutes, match face au Chievo compris (il dispute la totalité du match) où Gagliardini est suspendu et Vecino blessé. Un total famélique pour celui qui rêve d’une Coupe du Monde en tant que Champion d’Europe en titre avec le Portugal de Cristiano Ronaldo. Si en Coupe d’Italie une chance pouvait lui être donnée face à Pordenone, un virus s’en est mélé le contraignant à rester sur le banc une fois de plus. Ce week-end face à l’Udinese, Joao Mario ne devrait pas non plus être aligné, car encore convalescent, de quoi remettre en cause bon nombre de ses certitudes initiales quant à son avenir en Lombardie. Côté Inter, il faudra guetter le mercato d’hiver avec attention, car un échange entre le Portugais et un milieu de terrain n’est pas à exclure (rumeur Pastore ces derniers jours) tant le groupe de Spalletti parait « court » aujourd’hui. Et « heureusement », il n’y a pas d’Europe à disputer diront certains.

 




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