J-9 : Le point sur les élections de la FIGC

Par Hugo Calamini publié le 20 Jan 2018
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Une semaine après le retrait de Lotito dans la course, trois candidats se profilent pour la présidence le la fédération. Premièrement, il y a l’actuel président de la Ligue Amateur de Football Italien, Cosimo Sibilia. Celui-ci bénéficierait de 34% des voix le plaçant comme grand favori. Son programme se résume en trois points centraux qui sont : la création d’un championnat semi-professionnel entre LND (ligue amateur) et Serie C ; la relance du Club Italia, sous la direction directe de la présidence fédérale et de l’équipe nationale, avec la participation de grands athlètes anciens ou sur le point de le devenir, permettant d’unifier et de coordonner la gestion de toutes les équipes nationales. Enfin il souhaite la poursuite de l’amélioration du football féminin. Du changement donc, mais suffisant pour révolutionner la FIGC ?

Un ex-footballeur italien pour le renouveau

« Ballon au centre« . Tel est le titre, significatif, du programme de Damiano Tommasi, président de l’Associations des Footballeurs Italien. Beaucoup le voient comme l’homme du changement. En effet, Tommasi souhaite intervenir dans treize domaines différents comme par exemple l’apparition d’un nouveau statut pour le football féminin et le football à cinq ou réformer le système de vote des élections en donnant plus de voix pour la Serie A. Par ailleurs, les deux principaux changements qu’il souhaite apporter sont d’une part, la mise en place d’une deuxième équipe, nécessaire au football italien vis-à-vis du succès dans les ligues étrangères. D’autre part, il souhaite impliquer d’anciens joueurs au sein des pôles techniques et de gestion de la FIGC. En d’autres termes, moderniser la Fédération italienne. Cependant, on estime que Tommasi a peu de chances de l’emporter sans l’aide d’un soutien majeur…

Gabriele Gravina en quête du « nouveau football italien »

Gravina est le président de la Lega Pro. Il souhaite révolutionner le Calcio en passant par six dimensions qui sont les aspects organisationnels, sportifs, économiques, éthiques, sociaux et durables. On peut citer certains changements majeurs tels que la réorganisation des championnats des jeunes italiens, une nouvelle classe d’âge, un système de récompense ou encore créer une équipe secondaire. On peut enfin estimer 17% des votes provenant directement de sa propre ligue, la Serie C. Il est également le candidat préféré de grands clubs comme la Juventus, l’Inter ou le Torino. Le dénouement semble donc équilibré entre les trois candidats malgré un net avantage en faveur de Cosimo Sibilia. D’ailleurs, selon le Corriere Della Sera, pour renverser la tendance, des rapprochements entre Tommasi et Gravina se sont établis ces derniers jours. En effet, tout candidat peut se retirer pour s’allier à un autre. Toujours selon la même source, les deux candidats sont en « confrontation sur les problèmes de leurs plates-formes respectives, conscients qu’il y a beaucoup de points communs et que la voie à suivre doit être celle du dialogue ». En revanche, Fcinternews annonce que Tommasi aurait rencontré Sibilia à Rome le 19 Janvier pour discuter de leurs programmes fédéraux respectifs. Résultat, il y aurait « de nombreuses convergences sur les projets futurs ». Alors que le Calcio espérait un renouveau après l’élimination de la Coupe du Monde, aucun des candidats ne fait aujourd’hui l’unanimité. Sauf coup de théâtre, le football italien pourrait-il sortir de ces élections plus divisées qu’auparavant ?

Des articles détaillés sur le programme des trois candidats arriveront courant de la semaine prochaine !




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